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Captain Watch

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Doctor Dewey

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431 Pitchs

Pink Cadillac

Pink Cadillac (1989)

Entre un rythme foireux, un mélange des tons peu efficace et un scénario troué, bordélique, grossier et même inachevé sur certains points, heureusement qu’il y a quelques bons moments et rien de trop infamant pour sauver in-extremis ce film, le plus bancal avec Clint à ce stade.

mardi 20 juillet 2021


Le justicier : L'ultime combat

Le justicier : L'ultime combat (1994)

Pas si nul. C’est même la seule suite où le scénario, rattaché au dernier moment à la saga (à la continuité alors déjà bousillée), se tient à peu près dans ses développements. Ça reste un film très limité et nanardesque sur les bords mais la saga a malheureusement fait bien pire.

lundi 19 juillet 2021


Le justicier braque les dealers

Le justicier braque les dealers (1987)

Dans la lignée du 3. Il ne reste ici presque rien de l’analyse sociétale du 1er. Qu’importe, à ce stade, la saga n’a fondamentalement plus rien de neuf à dire et il ne lui reste plus qu’à faire dans l’escalade. A ce titre, cet épisode est honnête dans son divertissement régressif

jeudi 15 juillet 2021


La Dernière Cible

La Dernière Cible (1988)

L’épisode de trop pour beaucoup et je comprends ce ressenti. C’est une parodie de la saga aux certes amusants délires qui se marient parfois mal avec son ton plus sérieux et sa charge pertinente contre les médias, culminant dans un dernier acte foutraque. Le moins bon de la saga.

jeudi 15 juillet 2021


Bird

Bird (1988)

Parvenir à rendre accrocheur un biopic de 2h30 sur un sujet parlant aussi peu à quelqu’un d’aussi hermétique au jazz que moi relevait du prodige, qu’Eastwood accomplit avec brio par une mise en scène magistrale et bourrée d’idées au service d’un Whittaker parfait. Très bien joué.

jeudi 15 juillet 2021


Le Maître de guerre

Le Maître de guerre (1986)

C’est assez facile dans certaines évolutions du scénario et bas du front par moments, mais reste que voir Clint en instructeur militaire aligner répliques choc instantanément cultes sur retours de bâton envers son connard de supérieur à quelque chose de particulièrement jouissif.

jeudi 15 juillet 2021


Pale Rider, le cavalier solitaire

Pale Rider, le cavalier solitaire (1985)

Dès qu’il retourne à son genre de naissance, Clint est transcendé. Et si Pale Rider est peut-être la moins exceptionnelle de ses réalisations dans le domaine, il n’en demeure pas moins un très solide film, à bien des égards le versant lumineux du sombre L’Homme des Hautes Plaines

jeudi 15 juillet 2021


Haut les Flingues !

Haut les Flingues ! (1984)

Si un excellent travail est fait pour recréer l’ambiance des années 30 et que le duo Eastwood/Reynolds marche bien, c’est déjà moins ça pour le reste, notamment le ton du film mélangeant assez mal ses aspects comiques et dramatiques, ici vraiment fonctionnels que lorsque séparés.

jeudi 15 juillet 2021


La Corde raide

La Corde raide (1984)

Clint prend le risque de pousser le curseur encore plus loin sur l’inspecteur déviant et l’ambiance sombre, ici proche de l’horreur. Si les rares défauts du tout empêchent le coup de génie, c’est payant, la réalisation très réussie de Tuggle le rendant aussi efficace que marquant

jeudi 15 juillet 2021


Le Retour de l'inspecteur Harry

Le Retour de l'inspecteur Harry (1983)

Il fallait bien Clint lui-même en réalisateur pour que la saga retrouve sa subversion. En résulte son opus le plus sombre et dérangeant avec un Harry toujours caustique mais vieillissant et las du système dont il essuie les échecs, en partie personnifiés par une excellente Locke.

jeudi 15 juillet 2021


Honkytonk Man

Honkytonk Man (1982)

Échec le plus injuste de la carrière de Clint, cet amusant et poignant road trip musical initiatique dans la grande dépression excellemment secondé par son fils Kyle est assurément un de ses films les plus profonds, personnels et réussis. Un joyau méconnu à redécouvrir d’urgence.

jeudi 15 juillet 2021


Firefox, l'arme absolue

Firefox, l'arme absolue (1982)

Réputé comme le nanard de Clint, et, vraiment, je ne comprends pas. Ce n’est certes pas son meilleur mais ça reste un solide film d’espionnage à l’ambiance anxiogène très réussie dans sa 1ère partie, suivi d’une phase d’action aérienne efficace, dans la moyenne haute de l’époque.

jeudi 15 juillet 2021


Ça va cogner…

Ça va cogner… (1980)

Meilleur et pire que l’original. Si Van Horn, par son expérience de cascadeur, filme mieux l’action que Fargo, le sous-texte sur l’Amérique profonde du 1er est délaissé pour son aspect cartoonesque. Au final les 2 se valent : sympathiques mais loin d’être des sommets d’Eastwood.

jeudi 15 juillet 2021


Bronco Billy

Bronco Billy (1980)

Eastwood dépeint une Amérique moderne individualiste, opportuniste, ingrate et vaniteuse, reniant les racines et valeurs qui ont fait sa légende en moquant et ruinant ceux constituant les derniers à les incarner et en être digne. Un de ses films les plus personnels et attachants.

jeudi 15 juillet 2021


Bartok le magnifique

Bartok le magnifique (1999)

S’il reste convenablement animé pour un DTV des 90’s, ce spin-off d’Anastasia peine à convaincre de part un rythme bancal, des enjeux peu conséquents et un ton très enfantin malgré la présence de Don Bluth, pourtant coutumier de sous-textes plus sombres et adultes dans ses films.

jeudi 15 juillet 2021


Anastasia

Anastasia (1997)

Le non-Disney que tout le monde a pris pour un Disney (il l’est depuis, par rachat). Et la confusion est compréhensible tant Bluth a, si ce n’est pour un rythme un peu rapide, su hisser son film à leur niveau (période renaissance en plus), tout aussi magique et enchanteur qu’eux.

jeudi 15 juillet 2021


Luca

Luca (2021)

Retour à une simplicité formelle salvatrice pour Pixar qui, ici dépêtré de ses designs pré faits et de sa tyrannie du high concept, retrouve sa pleine richesse et efficacité dans ce récit véritablement touchant, porté par des personnages très attachants et de merveilleux visuels.

jeudi 15 juillet 2021


Soul

Soul (2020)

Il y a 10 ans, Pixar en aurait fait un chef d’œuvre. Mais à s’être enfermé dans sa formule du high concept a tout prix et une vision entrepreneuriale et schématique des choses, ils tuent toute émotion dans l’œuf. Joli certes, mais au fond bien bancal et, ironiquement, artificiel.

jeudi 15 juillet 2021


Là-haut

Là-haut (2009)

Outre son incroyable puissance émotionnelle qui aura fait couler plus d’une larme, plus d’une fois, c’est une très belle aventure aux protagonistes aussi inhabituels qu’attachants abordant avec finesse de nombreuses thématiques fortes qui permet à Là-Haut de s’envoler au sommet.

jeudi 15 juillet 2021


Raya et le Dernier Dragon

Raya et le Dernier Dragon (2021)

La bande annonce me faisait craindre un truc fade au possible, très limité par une formule Disney moderne trop balisée. Si c’est au final ce qui l’empêche de briller, le tout se pare toutefois de suffisamment de petites excentricités pour exister et divertir assez efficacement.

jeudi 15 juillet 2021


Mandibules

Mandibules (2020)

Un monceau d’absurdités joyeusement débiles et sans fond. Mais au contraire d’un Wrong ça a l’honnêteté de l’assumer et d’inviter le spectateur, tel nos « héros », à s’y laisser porter. C’est très amusant, même si loin d’être ce que Dupieux a fait de plus marquant ou intéressant.

jeudi 15 juillet 2021


L'Évadé d'Alcatraz

L'Évadé d'Alcatraz (1979)

Clap de fin de très haute volée pour la collaboration Siegel/Eastwood avec cet excellent film de prison qui a profondément influencé les grands titres suivants du genre, porté par un Clint impérial, un McGoohan détestable, de nombreuses scènes fortes et de gros pics de tension.

lundi 14 juin 2021


Doux, dur et dingue

Doux, dur et dingue (1978)

Si Clyde L’Orang-Outan est un spectacle à lui seul et que le film parvient à se doter d’un capital sympathie avec ses personnages attachants et son humour cartoonesque, sa déstructuration globale et certaines scènes très mal filmées limitent l’impact de cette comédie gentillette.

lundi 14 juin 2021


L'Épreuve de force

L'Épreuve de force (1977)

Pour son ultime réalisation des 70’s, Clint campe avec talent un versant plus fragile de son avatar de Dirty Harry. Sondra lui vole presque la vedette en prostituée téméraire poursuivie par la mafia. Sans être de ses meilleurs films, c’est un bon shot d’action au final mémorable.

lundi 7 juin 2021


Le justicier de New York

Le justicier de New York (1985)

On ne va pas se mentir, le film a un pied dans le nanard. Deux choses limitent la casse : Là où le 2 se prenait terriblement au sérieux, lui assume et joue avec son côté grand-guignolesque. Et il y persiste un fond qui, bien que simpliste, est le prolongement logique du 1er film.

samedi 22 mai 2021


L'inspecteur ne renonce jamais

L'inspecteur ne renonce jamais (1976)

Bien qu'il ne soit pas des meilleurs de la saga, la durée plus courte pour un contenu assez fourni n'y étant peut-être pas étranger, ce 3ème volet et ses nombreuses répliques cultes demeure une très sympathique confrontation entre Harry, le terrorisme et l'idéologisme politique.

dimanche 16 mai 2021


Josey Wales : hors-la-loi

Josey Wales : hors-la-loi (1976)

Quand Clint réalise un western c’est pour honorer le genre qui l’a fait. C’est à nouveau une grande réussite, où d’attachants protagonistes arpentent l’Amérique sombre et fratricide qui les a condamnés après les avoir détruits dans une émouvante et épique quête de mort et de vie.

vendredi 14 mai 2021


La Sanction

La Sanction (1975)

Un des Eastwood les moins considérés. Certes bancal sur le mélange des tons, donnant l’impression d’assister à 2 films différents en même temps, il n’est pas inintéressant pour autant, thématiquement cohérent et très soigné techniquement, avec une bonne musique de John Williams.

vendredi 14 mai 2021


Le Canardeur

Le Canardeur (1974)

Cimino excelle dans le mélange des genres, alternant dans une fluide cohérence les road, buddy et heist movie, tout en dressant le portrait d’une Amérique dans la logique de ses contradictions. Eastwood y formera l’un des meilleurs duos de sa carrière avec un excellent Bridges.

mercredi 12 mai 2021


Les Enfants du temps

Les Enfants du temps (2019)

Shinkai plonge au cœur de problématiques modernes pour cette belle histoire qui, restant dans la lignée de son style, propose un mélange des tons parfaitement maîtrisé (notamment celui de la comédie qu’il avait jusque-là peu exploré) qui la rendent aussi prenante que surprenante.

lundi 10 mai 2021


Un justicier dans la ville n°2

Un justicier dans la ville n°2 (1982)

La réflexion cède à l’apologie imbécile. Décalque mal monté du 1er, il ne dit rien de plus ou de mieux que lui, bien au contraire. Winner démultiplie la violence mais on ne craint jamais pour Bronson, qui fait son possible avec un personnage appauvri. Ni cathartique, ni amusant.

vendredi 7 mai 2021


Magnum Force

Magnum Force (1973)

La bonne idée de cette suite est de confronter Harry à la dérive extrémiste de son idéologie. Elle évite la redite du 1er et en aurait été un contrepoint d’un soin équivalent sans ce ton lissé, ce rythme étrange et ce climax décevant. L’ensemble reste toutefois solide et efficace

mercredi 5 mai 2021


Breezy

Breezy (1973)

1er film de mais sans Eastwood (passé un cameo Hitchcockien) dans lequel il tente de réconcilier deux faces antagonistes de l’Amérique de l’époque à travers la touchante histoire d’amour d’une jeune hippie et d’un riche cinquantenaire, portée par la très belle musique de Legrand.

mardi 4 mai 2021


L'Homme des Hautes Plaines

L'Homme des Hautes Plaines (1973)

Telle l’âme vengeresse qu’il incarne ici, Clint règle ses comptes. Tant devant la caméra, ses personnages, baignés d’une ambiance quasi apocalyptique, payant très cher leur veulerie, que derrière, par une mise en scène n’ayant rien à envier à Siegel ou Leone. Infernal.

mardi 4 mai 2021


Joe Kidd

Joe Kidd (1972)

Eastwood, Duvall et Saxon s’opposant dans un western de Sturges, c’est vendeur. Pourtant, malgré d’évidentes qualités, le film déçoit, la faute à une mise en scène plate côté action et une durée certes trop courte pour ennuyer mais aussi pour développer au-delà de l’embryonnaire.

mardi 4 mai 2021


Un justicier dans la ville

Un justicier dans la ville (1974)

Décortiquant finement le phénomène de l’ultra-violence et questionnant l’auto-défense dans ses bienfaits comme ses déviances, c’est un excellent film porté par une ambiance de mort constante et un Bronson parfait, implacable mais avec la sensibilité nécessaire pour être touchant

mardi 4 mai 2021


L'Inspecteur Harry

L'Inspecteur Harry (1971)

Par sa mise en scène aussi inspirée qu’efficace, son protagoniste délicieux d’irrévérence, culte à en devenir le 2ème avatar d’Eastwood, son propos frontal mais bien développé et son antagoniste glaçant, Siegel crée le film de vigilante moderne et une de ses références absolue.

mardi 4 mai 2021


Your Name.

Your Name. (2016)

Film de la consécration pour Shinkai, carrefour de son œuvre où la beauté du quotidien de Garden of Words croise l’émotion brute de 5cm par seconde et le fantastique d’Agartha, et où il pousse sa thématique phare, la connexion entre les individus, dans ses derniers retranchements

vendredi 30 avril 2021


Un Frisson Dans La Nuit

Un Frisson Dans La Nuit (1971)

Si ce n’est pour de rares égarements qui relèvent plus de la pause que de la faute, cette 1ère réalisation de Clint est un thriller très soigné qui sait manier le rebondissement, glacer le sang et confiner à l’horreur par de violents pics de tension et une antagoniste mémorable.

lundi 19 avril 2021


Les Proies

Les Proies (1971)

3ème Siegel/Eastwood et 1er de leurs sommets. Un huis clos sororal osé, tant dans le rôle inédit qu’il propose à Clint que dans son propos qui n’épargne personne, la plus pure des innocences comme les pires dérives de la bien-pensance. Une œuvre vénéneuse à redécouvrir d’urgence.

lundi 19 avril 2021


The Garden of Words

The Garden of Words (2013)

Qu’est-ce que c’est beau visuellement un film de Shinkai, un pur régal pour les yeux à chaque fois ! Celui-ci est peut-être bien son plus poussé en la matière, ce cadre de verdure pluvieuse sublimant la belle histoire de nos protagonistes, qu’on aurait aimé voir durer davantage.

lundi 19 avril 2021


Voyage vers Agartha

Voyage vers Agartha (2011)

Shinkai tente le fantastique Ghiblien avec un brin d’Orphée. Sans être au niveau des meilleurs Miyazaki pour autant, le pari est réussi, notamment pour ce qui est d’ériger un univers et une mythologie prenante. C’est d’ailleurs sa limite : on aurait voulu s’y plonger plus encore.

lundi 19 avril 2021


De l'or pour les braves

De l'or pour les braves (1970)

2ème, dernier et pour moi meilleur des films de guerre d'Hutton avec Clint. Armé d'une bonne réalisation et d'un casting de 1er choix, notamment Sutherland, c'est une satyre délicieuse, généreuse en action, rires et acidité. Bref, à part une fin un poil trop facile, du tout bon.

dimanche 18 avril 2021


5 centimètres par seconde

5 centimètres par seconde (2007)

Sans doute le film le plus «pur» de Shinkai, dans le sens où c’est celui qui contient l’ensemble de l’essence de son style à l’état brut et sans détours. Une déchirante histoire en 3 temps sur l’éloignement bardée de séquences aussi émouvantes qu’elles sont visuellement à tomber.

vendredi 16 avril 2021


La Belle Époque

La Belle Époque (2019)

De touchantes interprétations au service d’un film très joliment fait, notamment côté décors et costumes. Je reste toutefois un peu sur ma faim côté thématiques tant l’univers du film en soulevait un vaste et riche champ pour finir par se borner aux plus convenues d’entres-elles.

vendredi 16 avril 2021


S.O.S fantômes II

S.O.S fantômes II (1989)

Nouveau blasphème de ma part pour cette saga : je préfère cette suite. Alors non, je ne trouve toujours pas cela génial, mais au moins ici le scénario est un minimum structuré, porteur de thématiques et l'aspect "équipe" est bien mieux géré, aidant le tout à être plus engageant.

mercredi 14 avril 2021


S.O.S. Fantômes

S.O.S. Fantômes (1984)

A mon grand regret je n'ai jamais réussi à accrocher à ce film. Pourtant, de l'univers au casting, il y a tout pour me plaire. Mais force est de constater qu'à l'arrivée je ne trouve ça ni drôle, ni prenant, ni attachant et passé le final avec le bibendum, je m'y ennuie poliment.

mercredi 14 avril 2021


Sierra Torride

Sierra Torride (1970)

Du mieux sur cette 2ème collaboration Siegel-Eastwood, débouchant sur un sympathique western semi parodique où Clint, dans la lignée de son personnage Leonien, forme un aussi excellent qu’improbable duo avec MacLaine. Un rythme mieux maîtrisé n’aurait toutefois pas été de refus.

mercredi 14 avril 2021


La Kermesse de l'Ouest

La Kermesse de l'Ouest (1969)

Si l'on accepte les parti-pris du western/comédie/musicale et du contre emploi, c'est génial. Hilarant mais sachant rester sérieux, abordant originalement des thématiques peu traitées et porté par de belles perfs, notamment celle de Marvin. Un feel-good movie unique en son genre.

dimanche 11 avril 2021


Quand les aigles attaquent

Quand les aigles attaquent (1968)

Clint part cette fois avec Richard Burton pour de l’espionnage au sublime cadre montagnard durant la WWII. Le film est trop long pour ce qu’il raconte, qui n’est pas ce qui s’est fait de plus recherché malgré un très bon twist. Mais ça a au moins le mérite d’être rondement mené.

jeudi 8 avril 2021


Un Shérif à New York

Un Shérif à New York (1968)

Si la collaboration Siegel-Eastwood fut très bénéfique pour leurs carrières, on ne peut dire que leur 1er bébé soit le plus réussi. C’est essentiellement du proto-Dirty Harry sauce comique gentiment divertissant mais sans fulgurances et qui ne raconte pas grand chose à l’arrivée.

mardi 6 avril 2021


Pendez-les haut et court

Pendez-les haut et court (1968)

Sans avoir la virtuosité d’un Leone malgré quelques idées, Post propose néanmoins une réalisation efficace et un très bon 1er western américain à Eastwood. Intelligemment hybridé avec certains codes italiens, le résultat sait surprendre et offre une vraie réflexion sur la justice

mardi 6 avril 2021


Le Bon, la Brute et le Truand

Le Bon, la Brute et le Truand (1966)

Leone pousse la réalisation dans ses derniers retranchements, Morricone aligne les morceaux cultes et Wallach complète à merveille des Eastwood et Van Cleef au sommet dans cette intrigue aussi fournie qu’haletante en chaque instant. Un film légendaire, à jamais sommet du genre.

mardi 6 avril 2021


La Tour au-delà des nuages

La Tour au-delà des nuages (2004)

On retrouve dès ce 1er film le soin technique d’une beauté à se damner et certaines des thématiques qui irrigueront l’œuvre de Shinkai, notamment l’éloignement et la connexion entre les individus. Un poil dommage cependant que la fin délaisse certains développements du scénario.

mardi 6 avril 2021


Evangelion : 3.0 You Can (Not) Redo

Evangelion : 3.0 You Can (Not) Redo (2012)

Là la rupture est définitive. Avec la série et même les 2 premiers volets, tant l'ellipse narrative le séparant du 2ème redéfinit tout ce que l'on connaissait et nous laisse aussi largué que Shinji. L'investissement dans les enjeux en prend un coup, malgré d'excellents passages.

dimanche 4 avril 2021


Evangelion:2.22 You Can (Not) Advance

Evangelion:2.22 You Can (Not) Advance (2009)

Là c'est nettement plus intéressant. Conservant la claque technique du 1er en osant cette fois réellement dériver de son modèle, cet excellent second volet offre de colossales surprises au spectateur tout en apportant de vraies nouveautés à la saga de manière pertinente. Un régal

dimanche 4 avril 2021


Evangelion:1.11 You Are (Not) Alone

Evangelion:1.11 You Are (Not) Alone (2007)

Anno décide de rebâtir Evangelion, repartant de sa source pour dévier sur une nouvelle histoire en 4 volets. Ce 1er film, s'il témoigne de moyens biens plus conséquents, peine à vraiment s'affirmer face à la série, n'étant qu'un remake de son début aux modifications très mineures

dimanche 4 avril 2021


The End of Evangelion

The End of Evangelion (1997)

Jamais apocalypse ne fut aussi sublimement éprouvante et rarement une œuvre n'aura traité avec tant de justesse de la dépression. Le soin formel du tout n'est égalé que par la pleine intensité des émotions ressenties à chaque instant de ce chef d'œuvre absolu, marquant à jamais.

dimanche 4 avril 2021


Neon Genesis Evangelion

Neon Genesis Evangelion (1995)

Au delà de l'excellent anime de mecha culte qui a redéfinit le genre dans son entièreté, c'est surtout une série qui laisse une trace indélibile à son spectateur, par ses personnages inoubliables, ses audaces formelles mémorables et sa richesse thématique aussi folle que poussée.

dimanche 4 avril 2021


Et pour quelques dollars de plus

Et pour quelques dollars de plus (1965)

Si un scénario un peu moins efficacement déployé en fait pour moi le moins bon de la trilogie, il n’en demeure pas moins toujours aussi resplendissant côté mise en scène, ambiance, musique (ce carillon ...) et acting, l’arrivée de Van Cleef offrant un duo mémorable avec Eastwood.

vendredi 2 avril 2021


Demain ne meurt jamais

Demain ne meurt jamais (1997)

Jamais compris sa réputation tiédasse. Brosnan y est impeccable, Yeoh et Hatcher, mémorables, Pryce, succulent de machiavélisme et la BO, sublime. Aussi efficace que généreux dans l’action, ça se paye même le luxe d’être visionnaire dans ses thématiques. Cruellement sous-estimé.

vendredi 2 avril 2021


Pour une poignée de dollars

Pour une poignée de dollars (1964)

Au-delà d’être l’excellente occidentalisation de Yojimbo auquel il est trop souvent réduit, il marque surtout, par une palanquée d’aspects cultes, l’anoblissement du western spaghetti et la révélation de 3 légendes du cinéma déjà bien en forme ici : Leone, Morricone et Eastwood.

lundi 29 mars 2021


Columbo

Columbo (1971)

Non contente de demeurer par son écriture aussi excellente que régulière la référence ultime d'une branche du genre policier qu'elle a pratiquement créé, Columbo était aussi précurseur pour la télévision dans sa mise en scène très travaillée, sublimée par un Peter Falk magistral.

samedi 27 mars 2021


Astérix aux Jeux olympiques

Astérix aux Jeux olympiques (2008)

Film qui pense avoir compris son prédécesseur et pouvoir le dépasser à coup de bigger & louder. Mais Mission Cléopâtre n'était pas qu'un défilé de stars et de références sans structure. Dommage car certains trucs fonctionnent (Astier et surtout Delon) ou auraient pu (Cornillac).

samedi 27 mars 2021


Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre

Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre (2002)

Chabat s'approprie l'album et le combine à la perfection à l'humour des Nuls pour un résultat alignant sans répit, à l'aide d'un soin technique admirable et d'un casting 5 étoiles, scènes hilarantes sur répliques cultes. Sans appel à ce jour le meilleur Astérix live, voire ciné.

samedi 27 mars 2021


Astérix & Obélix contre César

Astérix & Obélix contre César (1999)

Conspué par beaucoup, je trouve pourtant que ce 1er Astérix live par Zidi reste assez bon techniquement, globalement fidèle à l'esprit de la BD et servi par un casting solide et investi (notamment Benigni, savoureux en Détritus) et une très bonne musique pour assurer le spectacle

samedi 27 mars 2021


Baby Boss

Baby Boss (2017)

La bande-annonce me faisait craindre Dreamworks à son pire. Ce fut au final un film drôle, inventif, intelligent et parfois vraiment touchant sur l'histoire d'un ainé à l'imagination très fertile qui doit gérer l'arrivée de son cadet d'un genre très spécial. Excellente surprise.

samedi 27 mars 2021


Sentinelle

Sentinelle (2021)

Film désarticulé de bout en bout mettant une éternité à se lancer pour se conclure n'importe comment sans ne rien raconter, réalisé avec le cul et joué par des tanches, qui empile ses thématiques comme caution de modernité sans ne serait-ce que les effleurer. C'est juste navrant.

mercredi 24 mars 2021


Hitman: Agent 47

Hitman: Agent 47 (2015)

Au-delà de chier copieusement sur ma saga de jeux vidéos préférée, et ce tant dans son essence (c'est un jeu d'infiltration que tu adaptes Aleksander, pas GTA) que son lore, c'est surtout un bien mauvais film qui ne tiens pas en lui-même en plus d'un soin technique bien précaire.

mercredi 24 mars 2021


Hitman

Hitman (2007)

Vu sa réputation je m'attendais à bien pire. C'est dommage que le scénario soit sans envergure mais c'est au moins assez efficacement réalisé et ça fait des clins d'yeux pertinents aux jeux dont il respecte l'essence à défaut du lore. Pas si mal que ça pour ce type d'adaptations.

mercredi 24 mars 2021


Kubo et l'armure magique

Kubo et l'armure magique (2016)

Explorant au maximum leur maîtrise de la stop motion, Laika atteint le sommet de son art avec ce 4ème film. Tour à tour magnifique, inventif et riche à tous les niveaux, c'est un conte mystique, drôle, épique et tragique à l'émotion vive, qui mérite vraiment que l'on s'y attarde.

mardi 2 mars 2021


Le Géant de fer

Le Géant de fer (1999)

1er film et chef d'œuvre de Brad Bird. Demeurant encore à ce jour l'un des derniers sommets de l'animation en 2D, son intrigue est pareillement réussie, de son écriture aussi fine que riche, parfaitement dosée, à ses personnages attachants et son histoire profondément touchante.

mardi 2 mars 2021


Le Chat

Le Chat (1971)

Sous fond de chantiers effaçant leur passé, c'est le déchirant drame d'un couple qui n'a guère plus que la vieillesse et ses tourments pour vie. Avec Gabin et Signoret au sommet de leur art et sa mise en scène toujours pertinente, c'est possiblement le meilleur film sur le sujet.

mardi 16 février 2021


Aguirre, la colère de Dieu

Aguirre, la colère de Dieu (1972)

Techniquement virtuose, matriciel dans son genre et porté par un Kinski magnétique et une aussi belle que rare musique, ce classique d'Herzog mérite son excellente réputation. J'y suis malheureusement resté un peu trop extérieur émotionnellement parlant pour en ressortir soufflé.

mardi 16 février 2021


La Veuve Couderc

La Veuve Couderc (1971)

La très belle histoire de 2 personnes séparés par l'âge mais réunis par la même fatigue et hargne envers le système. Si certaines péripéties tiennent plus de l'anecdote, un très bon Delon, une Signoret parfaite, sa fin implacable et sa musique sublime en font une œuvre mémorable.

samedi 13 février 2021


Sunshine

Sunshine (2007)

Excellent film spatial au postulat intéressant et original dans sa 1ère moitié. Moins convaincu par le tournant horrifique pris ensuite, l'élément la constituant n'étant pas très bien écrit. Mais plein de bonnes scènes et idées, visuellement sublime, et musicalement magnifique.

samedi 16 janvier 2021


D'après une histoire vraie

D'après une histoire vraie (2017)

Souvent considéré comme l'un des rares ratés de Polanski et je trouve le constat sévère. S'il demeure sans doute son moins bon film des années 2010, notamment sur un plan technique, la confrontation Seigner / Green vaut le détour et ce qu'elle soulève est prenant et intéressant.

samedi 16 janvier 2021


La Vénus à la fourrure

La Vénus à la fourrure (2013)

Plus radical encore que Carnage dans le huis-clos, confrontation aussi drôle qu'étouffante d'éléments contradictoires à la richesse thématique folle unis dans une harmonie hallucinante par le dosage parfaitement millimétré de la mise en scène. Un des sommets absolus de Polanski.

samedi 16 janvier 2021


T'as pécho?

T'as pécho? (2020)

Qu'est-ce qui m'a pris de regarder ce truc ? Le pire c'est qu'au final ça avait plus de potentiel que je ne l'aurais cru, il y avait des pistes atypiques et intéressantes mais ça n'en fait jamais rien, à l'image de sa réalisation et de ses acteurs au mieux plats, souvent mauvais.

lundi 4 janvier 2021


Cyrano de Bergerac

Cyrano de Bergerac (1990)

Rappeneau désarme ceux qui disaient le cinéma incapable d'adapter le théâtre sans se trahir. Les personnages ne parlent qu'en vers mais jamais on ne se sent ailleurs qu'au cinéma, l'excellente réalisation et la performance titanesque de Depardieu sublimant l'histoire de Rostand.

samedi 2 janvier 2021


Shrek 4 : Il était une fin

Shrek 4 : Il était une fin (2010)

Sans retrouver la fraîcheur et l'efficacité des premiers, ce 4ème film rattrape la dégringolade du 3 en revenant aux racines de la saga pour expérimenter sur sa formule et son univers. Si tout n'est pas concluant, ça la revigore un peu et lui offre une bien meilleure conclusion.

samedi 2 janvier 2021


Shrek le troisième

Shrek le troisième (2007)

Sacrifiant la parodie de contes au profit d'un conglomérat de références anachroniques bourratives, forcé dans son jeunisme et faux dans son irrévérence autoproclamée, cette suite mal barrée et essoufflée n'est sauvée in-extremis du ratage que grâce à quelques gags fonctionnels.

samedi 2 janvier 2021


Shrek 2

Shrek 2 (2004)

J'ai énormément de mal à déterminer mon préféré entre l'original et cette excellente suite qui le prolonge parfaitement tout en partant sur quelque chose de suffisamment différent pour ne pas tomber dans la redite. Qu'importe au fond, c'est aussi hilarant qu'excellemment foutu.

samedi 2 janvier 2021


Shrek

Shrek (2001)

Hilarante parodie de contes de fées aux personnages très attachants, à l'intrigue bien ficelée et à la bande originale culte, c'était à l'époque un vrai vent de fraîcheur dans le monde de l'animation. Et si sa formule a tant été reprise depuis, lui n'a rien perdu en efficacité.

samedi 2 janvier 2021


Vendredi 13, chapitre 3 : Meurtres en 3 dimensions

Vendredi 13, chapitre 3 : Meurtres en 3 dimensions (1982)

L'un des préférés des fans et franchement je ne comprends pas. Oui, Jason y obtient son masque de hockey, mais c'est tout. Entre la réal bancale aux effets 3D foireux et les personnages et l'intrigue vides et inertes, c'est pour moi l'un des pires, pas même drôle dans sa nullité.

samedi 2 janvier 2021


Rambo : Last Blood

Rambo : Last Blood (2019)

Peut être pas le pire de la saga, il a ses atouts, mais celui que j'apprécie le moins. Car il me déprime totalement. C'est d'une noirceur, d'un pessimisme et d'un désespoir absolu, sans lueur comme dans les autres. Très attaché au personnage, je lui souhaitais une fin moins dure.

samedi 2 janvier 2021


Imperium

Imperium (2016)

Blackkklansman en réussi. Là où Lee reste en surface partisane sous une fausse nuance de façade, Ragussis creuse vraiment les ramifications de son sujet et parvient sans excuser ni caricaturer à exposer les mécanismes permettant au néo-nazisme de perdurer. Un film très bien mené.

samedi 2 janvier 2021


BlacKkKlansman : J’ai infiltré le Ku Klux Klan

BlacKkKlansman : J’ai infiltré le Ku Klux Klan (2018)

Poussif, caricatural, mal foutu, usant dans ses dernières minutes d'une instrumentalisation ignoble donnant insidieusement tord à la pensée nuancée de son protagoniste pour ne laisser comme réponse possible que celle suprémaciste des Black Panthers. Hypocrite, lâche et dangereux.

samedi 2 janvier 2021


Carnage

Carnage (2011)

Ou quand du plus anodin des incidents le vernis de la civilité se craquelle progressivement jusqu'à dévoiler la sauvagerie refoulée d'individus prêts à la moindre bassesse pour persuader que leurs personnes et visions sont supérieures à toute autre. Infernal et superbement joué.

mercredi 30 décembre 2020


Le prince oublié

Le prince oublié (2020)

Rien ne va dans ce simili Vice Versa live jamais prenant, émerveillant, drôle ou émouvant, le scénario très mal écrit n’étant pas aidé par une technique et des acteurs bancals et peu inspirés. Je ne pensais pas dire ça un jour mais là Hazanavicius s’est planté. Et violemment ...

mardi 29 décembre 2020


The Ghost Writer

The Ghost Writer (2010)

Obi Wan Kenobi vs. James Bond dans un thriller politique réalisé par Polanski, sur le papier ça fait rêver. Sans finir sur un chef d'œuvre, le pari est tenu, gérant extrêmement bien sa tension narrative et son sujet peu exploré via une esthétique et ambiance paranoïaque parfaite.

lundi 21 décembre 2020


Oliver Twist

Oliver Twist (2005)

Comme il l'a parfois fait, Polanski s'aventure en terre inconnue. Sans être de ses meilleurs films, cette adaptation de Dickens est assez réussie, notamment visuellement, à l'ambiance soignée par de très beaux décors et costumes. Belle performance de Kingsley en Fagin également.

dimanche 20 décembre 2020


Le Pianiste

Le Pianiste (2002)

L'un des plus grands films sur l'holocauste, notamment parce que Polanski prend et réussit le parti pris de tout filmer à hauteur de victime, sortant ainsi le spectateur de son rôle de voyeur pour l'immerger pleinement dans ces horreurs. Une œuvre puissante qui reste durablement.

samedi 19 décembre 2020


La Neuvième porte

La Neuvième porte (1999)

Déçu par ce dernier Polanski du XXème siècle. Techniquement fonctionnel mais peu inspiré et parfois bancal, avec des acteurs juste corrects et une intrigue qui partait vraiment bien pour s'éparpiller puis finir de manière discutable. Pas inintéressant mais au potentiel atrophié.

jeudi 17 décembre 2020


La Jeune Fille et la Mort

La Jeune Fille et la Mort (1994)

Très puissant huis clos psychologique à la maîtrise narrative et thématique absolue en termes d'ambiance, de montée et gestion de tension, et d'études de questionnements forts et fascinants, porté par d'excellents acteurs dont une Weaver terrifiante. Un des meilleurs de Polanski.

jeudi 17 décembre 2020


Justice League

Justice League (2017)

Naufrage technique engendré des visions charcutées et incompatibles de Snyder et Whedon par un studio paralysé sur la marche à suivre et qui, à force de non-choix par peur du public, ne contente plus personne. D'une tristesse d'autant plus absolue qu'il a conscience d'être raté.

lundi 14 décembre 2020


Lunes de fiel

Lunes de fiel (1992)

Polanski raconte 2 histoires : celle aussi touchante qu’écœurante d’une passion absolue et ravageuse, portée par un excellent Coyote et la douce mélodie de Vangelis, puis celle, un poil sous-développée pour aboutir à aussi prenant, des conséquences qu’elle aura sur son auditeur.

lundi 7 décembre 2020


Le Passage

Le Passage (1986)

Nanard pour beaucoup, j’ai pourtant une sincère affection pour lui. Malgré ses maladresses et son manque de finition, il y a aussi de vraies réussites dans ses propositions atypiques et la pureté de son propos, aussi naïf soit-il, est touchante. Imparfait mais marquant et unique.

vendredi 4 décembre 2020


Le Parrain, 3e partie

Le Parrain, 3e partie (1990)

Jamais compris ceux qui qualifient ce film de ratage. De rares défauts en font le moins bon des 3, mais tout le reste est d’une maîtrise formelle, thématique et narrative pertinente et passionnante qui déploie à merveille la puissance dramatique de cette conclusion à la hauteur.

jeudi 3 décembre 2020


Le Parrain, 2e partie

Le Parrain, 2e partie (1974)

Égaler le 1er sans certains de ses atouts majeurs relevait du miracle, accompli en se forgeant ses propres atouts, notamment ces temporalités chevauchées. Prolongeant et enrichissant son aîné avec une perfection et pertinence absolue, il en est devenu la clé de voûte de la saga.

jeudi 3 décembre 2020


Le Parrain

Le Parrain (1972)

Acteurs mythiques au sommet, mise en scène inventive et implacable générant scènes d’anthologie sur répliques cultes, intrigue extrêmement riche et travaillée tant narrativement que thématiquement, musique magnifique ... Un chef d’œuvre et une référence absolue, tout simplement.

jeudi 3 décembre 2020


Juste la fin du monde

Juste la fin du monde (2016)

Dolan frappe encore un grand coup. Casting 5 étoiles qui se donne à fond, mise en scène millimétrée très efficace et bande son aussi improbable que superbe pour un film touchant qui aura su comme rarement retranscrire l’essence des ravages mélancoliques de l’absence et du temps.

mardi 17 novembre 2020


Mommy

Mommy (2014)

Du genre de film qui te prend par le col, te secoue jusqu'à la dernière goutte de ta dernière émotion et te laisse terrassé, marqué à jamais au fer rouge. Histoire inoubliable aux côtés de personnages bouleversants, réalisée avec virtuosité par Dolan. Pour moi, son chef d'oeuvre.

dimanche 8 novembre 2020


Frantic

Frantic (1988)

Très bon polar où Ford, à contre-emploi, déambule dans Paris à la recherche de sa femme, faisant face aux barrières des langues, mœurs et administrations. Mention spéciale à la 1ère partie où Polanski retranscrit astucieusement et parfaitement le déboussolement et l'impuissance.

samedi 7 novembre 2020


Pirates

Pirates (1986)

L'unique comédie d'aventure de Polanski. Si le soin technique du film est ambitieux et admirable pour un film européen de l'époque et que Matthau est excellent, je suis plus réservé sur l'intrigue, assez décousue passé le premier tiers et parfois bancale sur le mélange des tons.

dimanche 1 novembre 2020


36.15 code Père Noël

36.15 code Père Noël (1989)

Une belle réal soignée, un Floersheim exceptionnel en Père Noël et une musique très réussie pour ce charmant conte déviant teinté de critique culturelle et technologique de l'époque sur l'histoire d'un jeune surdoué et rêveur contraint de tuer son enfance pour grandir et survivre

dimanche 1 novembre 2020


Small Soldiers

Small Soldiers (1998)

Une petite idée de ce qu’aurait pu donner Gremlins s’il était sorti dans les 90’s et mixé au ton satyrique que Dante a développé par la suite, ainsi qu’à tout un pan de la pop culture (dont lui-même d’ailleurs) parfaitement digéré. Très divertissant en dépit de quelques limites.

vendredi 30 octobre 2020


Explorers

Explorers (1985)

Si ça fleure bon l’Amblin 80’s que Dante applique avec soin et efficacité, le dernier acte malgré son audace entre en rupture totale avec le reste et amoindrit pas mal ses développements. Vaut le coup d’œil pour voir les déjà bons Ethan Hawke et River Phoenix dans leur 1er film.

mardi 27 octobre 2020


Adieu les cons

Adieu les cons (2020)

Dupontel nous régale de son savoir faire (impeccable et inspiré) et d’acteurs exceptionnels (solaire Efira) au service de cette fable dépressive, jubilatoire doigt d’honneur et déchirant cri de ras-le-bol envers tout ce qui ne va plus dans la société 2.00. Sublime et nécessaire.

lundi 26 octobre 2020


Au revoir là-haut

Au revoir là-haut (2017)

Dupontel fout une vraie claque à ceux qui proclamaient le cinéma français grand public ambitieux et de qualité désormais inatteignable. De la mise en scène aux acteurs (fantastique Pérez-Biscayart) à l'intrigue et la musique, c'est une merveille de chaque instant. Un grand film.

dimanche 25 octobre 2020


9 mois ferme

9 mois ferme (2013)

Je n'ai rien à reprocher à ce que propose le film en soit. C'est de qualité et j'ai passé un bon moment devant. Mais il me manque clairement quelque chose pour le mettre à hauteur des autres Dupontel. Peut être le traitement du sujet, cohérent mais bien sage pour un tel postulat.

samedi 24 octobre 2020


Le Vilain

Le Vilain (2009)

Le moins bon de Dupontel. Je le trouve mal structuré, avec une 1ère moitié trop longue pour ce qu'elle raconte et une 2ème trop rapide pour son contenu nettement plus intéressant et maîtrisé. Ça vaut néanmoins le coup d'œil, ne serait-ce que pour l'excellente performance de Frot.

samedi 24 octobre 2020


Enfermés dehors

Enfermés dehors (2006)

S'il n'a pas la richesse du Créateur ou l'impact de Bernie, ce 3ème Dupontel, où il pousse l'aspect cartoonesque et son postulat de donner le pouvoir aux écorchés dans leurs derniers retranchements, demeure un très bon shot d'humour, d'émotion et de satire, toujours d'actualité.

samedi 24 octobre 2020


Le créateur

Le créateur (1999)

Plus froid et intellectuel que Bernie mais à la mise en scène toujours aussi inspirée, ce 2ème Dupontel dissèque le processus créatif par l'émancipation des carcans moraux dans lesquels sont corsetés les individus avec des séquences drôles, parfois oniriques et toujours géniales.

samedi 24 octobre 2020


Bernie

Bernie (1996)

Drôle, déroutant, dérangeant, hyperactif, sombre, satyrique et touchant, ce 1er film de Dupontel est un coup-de-poing inclassable sur la violence, l'avarice et l'égoïsme de l'Homme moderne et la place de la pureté dans une telle société. Clivant mais ça ne laisse pas indifférent.

samedi 24 octobre 2020


Tess

Tess (1979)

Polanski nous régale d’une claque esthétique digne de Barry Lyndon. Plus réservé sur le développement de l’intrigue, trop lent et trop rapide selon ce qu’il raconte dans son dernier tiers. Reste un beau portrait de femme affrontant les règles immuables et impitoyables de l’époque

vendredi 23 octobre 2020


Le Locataire

Le Locataire (1976)

Polanski conclut sa trilogie des appartements par la synthèse des 2 autres. C'est sa force et sa faiblesse : les 2 moitiés du film sont parfaites en elles-mêmes mais fonctionnent moins ensemble, la sensorielle 2ème délaissant nombre d'aspects intéressants de la mystérieuse 1ère.

mercredi 14 octobre 2020


Tom à la ferme

Tom à la ferme (2013)

Sorti entre les mastodontes "Laurence Anyways" et "Mommy", il est un peu devenu l'oublié de la carrière de Dolan. Ce qui est dommage car sans valoir ces derniers il reste malgré une fin un peu facile un thriller rural (limite film d'horreur) sous fond de masochisme bien efficace.

lundi 5 octobre 2020


Chinatown

Chinatown (1974)

Parfaitement réalisé et visuellement superbe, cette intrigue sombre et très bien ficelée à l'ambiance folle, musique sublime et excellents personnages campés par un Nicholson magnifique et une Dunaway touchante demeure l'un des sommets du film noir et de la carrière de Polanski.

lundi 5 octobre 2020


Laurence Anyways

Laurence Anyways (2012)

Dolan, 23 ans et 2 films au compteur, sors un chef d'oeuvre de 2h40 sur une histoire inédite au sujet aussi délicat que casse-gueule. Tout son talent de mise en scène et des acteurs phénoménaux au service d'une histoire d'amour forte à l'émotion brute et aux scènes inoubliables.

dimanche 4 octobre 2020


OSS 117 : Rio ne répond plus

OSS 117 : Rio ne répond plus (2009)

"On ne change pas une équipe qui gagne" est un dicton qui marche pour cette suite toute aussi réussie que l'original, lui restant fidèle sans le répéter. Hazanavicius s'éclate à recréer les 60's qui, mettant encore plus Hubert en décalage, déploie de nouveaux trésors de drôlerie.

dimanche 4 octobre 2020


OSS 117 : Le Caire, nid d'espions

OSS 117 : Le Caire, nid d'espions (2006)

Must absolu de la comédie française récente, cette excellente parodie des films d'espionnage des 50's mise en scène brillamment dans leurs style par Hazanavicius aura enfin permis par une écriture riche, impeccable et hilarante à Dujardin de révéler son plein potentiel. #Coty2022

dimanche 4 octobre 2020


Tenet

Tenet (2020)

Ambitieux, divertissant, époustouflant et fascinant, Tenet l'est assurément. Il manque toutefois de lisibilité sur certains points et d'émotion (confirmant le tournant du "concept avant tout" de Dunkerque dont je suis moyennement fan) pour rejoindre les chefs d'oeuvres de Nolan.

dimanche 4 octobre 2020


Quoi ?

Quoi ? (1972)

Polanski s'essaie à la comédie absurde. C'est raté. L'avalanche perpétuelle d'absurdités et de provocations lasse bien plus qu'elle n'amuse. Le film ne développant rien d'autre (et la fin elle-même le reconnaît) il n'y a que la performance de Mastroianni à se mettre sous la dent.

lundi 28 septembre 2020


Les amours imaginaires

Les amours imaginaires (2010)

J'aime beaucoup le cinéma de Dolan, mais là ce n'est juste pas possible. Pompeux, abscons, artificiel, cliché, faux et prétentieux, partant dans tous les sens pour n'arriver nulle part sans ne rien raconter de probant entre temps, c'est une purge intégrale. Dalida méritait mieux.

vendredi 25 septembre 2020


J'ai tué ma mère

J'ai tué ma mère (2009)

Il y a les touches d'imperfections et d'inexpérience propres à une première œuvre. Mais force est de constater que Dolan frappait déjà un grand coup avec un style marqué et efficace au service d'une histoire émotionnellement forte portée par d'excellents acteurs, Dorval en tête.

vendredi 25 septembre 2020


Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald

Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald (2018)

Moins complet que le premier bien qu'il en conserve les forces, davantage tourné sur le développement des personnages et des enjeux, ce film de transition reste néanmoins de très bonne facture, notamment grâce à sa partie finale et la performance particulièrement réussie de Depp.

mercredi 23 septembre 2020


Les Animaux Fantastiques

Les Animaux Fantastiques (2016)

Relancer l'univers Harry Potter par un prequel basé sur un court livre-guide n'était pas sans risques. Des attachants protagonistes aux nouveaux environnements, c'est une vraie réussite conciliant l'émerveillement des 1ers films de la saga mère et les enjeux adultes des derniers.

mercredi 23 septembre 2020


South Park, le film

South Park, le film (1999)

Vous aimez la série ? Vous adorerez le film ! Allant au bout de ce qu'elle pouvait proposer à l'époque, Parker et Stone se sont lâchés. Pas 30 secondes ne passent sans une myriade de gags de tous types, le propos est plus que jamais d'actualité et c'est musicalement très réussi.

mercredi 23 septembre 2020


Macbeth

Macbeth (1971)

Adaptation esthétiquement magnifique de Macbeth, représentation crue, sombre, gore & pessimiste du Moyen Âge et de la nature humaine, sublimée par une puissance tragique absolue. Perle noire constamment surplombé des ombres de Tate et Manson, un des plus sous-estimés de Polanski.

lundi 21 septembre 2020


Rosemary's Baby

Rosemary's Baby (1968)

Le plus connu et pour beaucoup le meilleur de Polanski. Pas mon préféré, quelques longueurs venant pour moi un peu ternir le rythme du film, mais il n’a pas usurpé sa réputation, notamment pour les diverses et riches strates de lecture qu’il offre et la prestation de Mia Farrow.

vendredi 18 septembre 2020


Le Bal des vampires

Le Bal des vampires (1967)

Polanski maintient le très périlleux équilibre entre parodie et envergure. À la fois somptueux techniquement et hilarant dans les péripéties d’un duo qui n’est pas sans faire penser à Doc & Marty avant l’heure. Une pépite que Chaplin et La Hammer n’auraient pas reniée.

vendredi 18 septembre 2020


Cul-de-sac

Cul-de-sac (1966)

Pour son 3ème film, Polanski s’entoure d’un Pleasence, d’un Stander et d’une Dorléac impériaux pour mettre en scène un thriller burlesque des plus réussis, aussi tendu qu’hilarant, à l’atmosphère et au visuel saillants. Du tout bon, si ce n’est pour une fin soudaine et étrange.

lundi 14 septembre 2020


Répulsion

Répulsion (1965)

Film viscéral, organique et sensoriel où Polanski met sa maîtrise technique au service d'une terrible histoire de descente aux enfers, extirpant l'horreur véritable des choses les plus banales. Dommage qu'une fin un brin décevante vienne un peu ternir cette mémorable expérience.

dimanche 13 septembre 2020


Un vrai bonhomme

Un vrai bonhomme (2019)

Si l'intrigue se laisse globalement deviner, elle a le mérite de ne pas traîner et de s'offrir quelques détours inattendus. C'est plutôt bien joué (notamment Voisin et Carré) et traité. Un film sympathique et parfois touchant qui ne fait rien d'exceptionnel mais qui le fait bien.

dimanche 13 septembre 2020


Le Couteau dans l'eau

Le Couteau dans l'eau (1962)

La mise en scène de Polanski est déjà d'une virtuosité et d'une modernité impressionnante pour un 1er film de l'époque avec si peu de moyens. Le bât blesse plus sur l'intrigue, très nébuleuse dans son rythme et les relations de ses personnages, qui peinent à prendre par moments.

samedi 5 septembre 2020


Harry Potter et les Reliques de la mort - 2ème partie

Harry Potter et les Reliques de la mort - 2ème partie (2011)

Pas forcément meilleur que les précédents (la saga aura de toutes façons été incroyablement constante en qualité) mais il bénéficie d'une émotion décuplée. Point culminant d'une décennie d'intrigues, personnages, amours et peines dans un final aussi spectaculaire que cathartique.

samedi 5 septembre 2020


Harry Potter et les Reliques de la mort - 1ère partie

Harry Potter et les Reliques de la mort - 1ère partie (2010)

1ère partie de final très réussie, débutant par un enchaînement de scènes spectaculaires avant de se poser en seconde moitié pour un ultime point sur les personnages et l'univers. Petit bémol toutefois sur la musique de Desplat, moins mémorable que celles de ses 3 prédécesseurs.

mercredi 2 septembre 2020


Harry Potter et le Prince de sang-mêlé

Harry Potter et le Prince de sang-mêlé (2009)

Coup de mou ici. Au contraire de Cuarón sur l'autre tome transitoire de la saga, Yates ne sait pas par quel bout prendre l'intrigue et l'amoindrit tant sur l'aspect sorcellerie trop survolé que sur le côté ado mieux géré précédemment. Heureusement, les scènes clés sont réussies.

vendredi 28 août 2020


Harry Potter et l'Ordre du Phénix

Harry Potter et l'Ordre du Phénix (2007)

Purgé des lourdes couches de superflu du bouquin en en conservant l'essentiel résistant, il fait passer les enjeux, thématiques et personnages au cran supérieur. Staunton est délicieusement insupportable et Oldman vraiment touchant. Du tout bon malgré un final un poil trop rapide

vendredi 28 août 2020


Harry Potter et la Coupe de feu

Harry Potter et la Coupe de feu (2005)

Si on le sent par instants étouffé par la densité de l'intrigue, Newell s'en tire globalement très bien, notamment pour donner l'ampleur et l'épique recherchés sur le tournoi et le final, aidé par la musique de Doyle qui réussit l'impossible tâche de succéder à un Williams au top

jeudi 27 août 2020


Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (2004)

Plus jeune j'ai eu du mal avec sa rupture stylistique brutale et ses choix d'adaptation. Ça a dû inconsciemment rester car bien que j'ai depuis réalisé et apprécié leur cohérence avec la superbe réalisation de Cuarón et ses morceaux de bravoure, il ne me touche pas plus que cela.

mardi 25 août 2020


Harry Potter et la Chambre des secrets

Harry Potter et la Chambre des secrets (2002)

Cette suite conserve tout ce qui faisait le charme du 1er, parvenant sans en altérer l'émerveillement à l'assombrir et en élever les enjeux, avec par instants un côté épique. Il enrichit beaucoup l'univers et offre nombre de moments et personnages cultes. Sans doute mon préféré.

dimanche 23 août 2020


Harry Potter à l'école des sorciers

Harry Potter à l'école des sorciers (2001)

La saga de ma jeunesse. J'aime particulièrement ceux de Colombus qui a su désarmer les rares défauts du tout en distillant dans chaque recoin du film une ambiance d'émerveillement et de magie irrésistible renforcée par la sublime BO de Williams. Culte et toujours aussi enchanteur

dimanche 23 août 2020


La Dernière Vie de Simon

La Dernière Vie de Simon (2019)

On va dire que je met trop de "Génial". Mais bon, si vous m'offrez un film fantastique français moderne, intense, beau, intelligent, intéressant, émouvant, saupoudré de Spielberg / Zemeckis et qui confirme Benjamin Voisin comme la révélation de l'année, que voulez-vous aussi ...

lundi 17 août 2020


South Park

South Park (1997)

Mon cartoon satyrique préféré. Aussi extrême que libre en tout, avec des personnages, répliques et un univers cultes devenus le théâtre des dérives de la société et des individus comme des délires les plus improbables. Et il a su évoluer tout en conservant sa force avec le temps.

lundi 17 août 2020


Les Simpson

Les Simpson (1989)

Très dure à noter à son stade actuel. Si je devais me borner à faire la moyenne de chaque saison, "Pas Mal" serait cher payé, tant ça en fait facilement 10-15 qu'elle est l'ombre d'elle-même. Mais difficile aussi de ne pas retenir en priorité son âge d'or et son univers de folie.

lundi 17 août 2020


La Reine des neiges II

La Reine des neiges II (2019)

Assez déçu par cette suite qui disposait pourtant de quoi être à la hauteur. Il y a un vrai problème de rythmique et développement narratif dont beaucoup de personnages pâtissent. A part la séquence aquatique et "Je te cherche", l'émotion et l'épique recherchés peinent à prendre.

dimanche 16 août 2020


La Reine des neiges

La Reine des neiges (2013)

L'histoire est très bien menée avec quelques surprises bienvenues, les personnages attachants et bien développés, et la bande originale très réussie et entraînante. Bref, la magie et l'émotion sont bien là, à un niveau que Disney n'avait à l'époque plus atteint depuis longtemps.

dimanche 16 août 2020


Kaamelott

Kaamelott (2005)

Série culte qui par d'excellents acteurs et une écriture très soignée a su passer d'hilarantes pastilles de 3 minutes (Livres 1 & 2) au développement d'une vraie intrigue et mythologie (Livres 3 & 4) avant de réussir un tournant dramatique (Livres 5 & 6) qui l'a beaucoup enrichie

mardi 11 août 2020


Dalida

Dalida (2016)

Un sujet tel que Dalida par la réalisatrice de LOL, c'est peu dire que le pire était à craindre. Heureusement, si ce n'est un rythme curieux sur la fin, elle était ici bien plus inspirée, exaltant avec l'excellente performance d'Alviti les passions et tragédies de la chanteuse.

lundi 3 août 2020


LOL (Laughing Out Loud)

LOL (Laughing Out Loud) (2008)

Entre la réal zéro, les acteurs à la rue (Marceau en tête), le scénario multiplicateur d'intrigues résolues n'importe comment sans rien en tirer d'intéressant et la prétention d'avoir "tro compri loul" la génération 2000 en n'en étant qu'une usine à clichés ... Et ces dialogues !

lundi 3 août 2020


Varda par Agnès

Varda par Agnès (2019)

On pouvait redouter un doublon des Plages d'Agnès avec ce bilan à 90 ans. Si Varda se centre cette fois plus sur sa carrière que sa vie, les coups de génie du précédent bilan s'y font bien plus rares. Reste un beau dernier film à la conclusion prémonitoire terriblement touchante.

mercredi 29 juillet 2020


Visages, villages

Visages, villages (2017)

De leur association improbable et délicieuse, Varda et JR pondent ce film charmant qui agrandit tout le monde et évoque de manière aussi originale que géniale de vastes sujets dont l'amitié, l'indépendance, la beauté, la transmission et l'âge. Unique, beau, fascinant et touchant.

mercredi 29 juillet 2020


Le tout nouveau testament

Le tout nouveau testament (2015)

Comme toujours avec le trop rare Jaco, c'est plein d'idées et d'audace. Curieuse fable d'humour noir aux belles réflexions sur l'humanité, la vacuité et le bonheur. C'est même assez parfait jusqu'au segment de Deneuve où ça se tasse un peu sur la fin, amusante mais un peu facile.

jeudi 23 juillet 2020


Torchwood

Torchwood (2006)

Spin-off de Doctor Who centré sur Jack Harkness proposant avec succès quelque chose de très différent tout en restant dans son giron. Si les saisons et épisodes sont inégaux, on retiendra entre autres l'exceptionnelle saison 3, terrible chef d'oeuvre dont on ne sort pas indemne.

jeudi 23 juillet 2020


Agnès de ci de là Varda

Agnès de ci de là Varda (2011)

Série en 5 épisodes où Varda fait des voyages locaux ou internationaux dans le monde de l'art (souvent contemporain). Instructif et plaisant à suivre, même si cela dépasse rarement le cadre de la découverte et que les épisodes sont inégaux, le 1er étant clairement le plus réussi.

dimanche 19 juillet 2020


Les Plages d'Agnès

Les Plages d'Agnès (2008)

Aboutissement logique du travail de Varda, elle effectue à 80 ans sa transformation finale en devenant le personnage de ses films. Touchant autoportrait expérimental sachant rendre l'anecdote aussi intéressante que l'important qui offre de nouvelles clés de lecture de son oeuvre.

samedi 18 juillet 2020


La Cité de la peur

La Cité de la peur (1994)

Une comédie culte qui n'a pas pris une ride. Non seulement hilarante de bout en bout, mais aussi particulièrement bien réalisée, ne déméritant vraiment pas sur les scènes plus techniques, offrant ainsi un bel hommage satyrique au cinéma, bis comme Cannois. Ah, et la Carioca ...

samedi 18 juillet 2020


Été 85

Été 85 (2020)

Ça m'a submergé. Visuellement, car c'est magnifique. Littérairement, car l'écriture de l'intrigue et des personnages est juste. Émotionnellement, car Voisin et Lefebvre sont des révélations et parce qu'Ozon, qui signe peut être bien son meilleur film, lie le tout à la perfection.

jeudi 16 juillet 2020


The Box

The Box (2009)

C'est un peu "La Quatrième Dimension rencontre X-Files", sauce Kelly. Et autant la partie "Quatrième Dimension" (le 1er acte et le final) est très réussie, autant la "X-Files", malgré de bons moments, fait un peu patiner le film pour se révéler au bout du compte assez superflue.

jeudi 16 juillet 2020


Southland Tales

Southland Tales (2006)

Bien que je n'adhère pas à tous ses éléments, ce film extrême, libre et unique offre une pertinente satyre d'une Amérique post 11/09 brisée et perdue, échouant à se transcender. Une peinture du chaos humain, producteur des pires vulgarités comme des plus beaux instants de grâce.

mercredi 15 juillet 2020


Pour le pire et pour le meilleur

Pour le pire et pour le meilleur (1997)

Excellente comédie dramatique furieusement drôle et profondément touchante, avec une belle prestation d'Hunt et surtout un Nicholson au sommet dans l'un de ses tout meilleurs rôles, celui oscarisé à raison d'un écrivain misanthrope alignant répliques cultes sur scènes mémorables.

mardi 14 juillet 2020


Quelques veuves de Noirmoutier

Quelques veuves de Noirmoutier (2006)

Une belle série de portraits de veuves de tout types et histoires, fresque émouvante de Varda sur un sujet riche, délicat et délaissé. Dommage que malgré quelques beaux plans l'ambition technique soit plus proche des Glaneurs que de Mur Murs, car on aurait frôlé le chef d'oeuvre.

mercredi 8 juillet 2020


Deux ans après

Deux ans après (2002)

Bien qu'elle en soit un bilan lui étant totalement tributaire, j'ai trouvé cette suite meilleure que l'original. Se concentrant cette fois davantage sur les personnes alors trop survolés que sur le sujet, Varda sert ironiquement ce dernier bien davantage et renoue avec son style.

mardi 7 juillet 2020


Les Glaneurs et la Glaneuse

Les Glaneurs et la Glaneuse (2000)

S'il a le mérite de faire corps avec son sujet, exhaustif à défaut de maintenir un intérêt constant, le rendu en devient bien plus proche du reportage que du cinéma. Le jeu sur la frontière docu/fiction de Varda y est presque absent. Dommage ce sont les meilleurs moments du film.

mardi 7 juillet 2020


Batman & Robin

Batman & Robin (1997)

Comment peut on haïr ce film ? Sincèrement, je ne comprends pas. On aligne performances d'acteurs boulversives et enjeux dramatiques saillants avec dialogues d'une hilarité à rendre Audiard jaloux et scènes devenues cultes d'improbabilité. Aussi raté qu'hilarant et divertissant !

lundi 6 juillet 2020


Batman Forever

Batman Forever (1995)

Je ne défendrais ni Carey qui à mon sens vampirise trop le film, ni Kilmer qui aurait pu être bon mais dont le jeu illustre le problème phare du film : à cheval sur 2 tonalités contradictoires. Rajoutez un Jones catastrophique en Double Face et on obtient ce ratage bien ennuyeux.

lundi 6 juillet 2020


Batman : Le Défi

Batman : Le Défi (1992)

Du film Batman par Burton on passe au film de Burton avec Batman, chef d'oeuvre de noirceur gothique jouant sur l'animalité de ses 3 protagonistes, sublimement interprétés par Keaton, Pfeiffer et DeVito, le tout porté par une partition magnifique d'Elfman. Sans doute mon préféré.

lundi 6 juillet 2020


Batman

Batman (1989)

Burton pour adapter un Batman sombre. Évident aujourd'hui, à l'époque un vrai pari. Remporté haut la main par une superbe mise en scène lorgnant sur l'expressionnisme allemand, de somptueux décors oscarisés et un très bon trio de tête, notamment un Nicholson inoubliable en Joker.

lundi 6 juillet 2020


Mr. Nobody

Mr. Nobody (2009)

Van Dormael est décidément un aussi talentueux que bien trop rare réalisateur. Une fois de plus, il nous délivre un chef d'oeuvre de réflexion et d'émotion sur le choix et ses conséquences, avec une foultitude d'idées de mise en scène à la minute toujours servies avec virtuosité.

lundi 6 juillet 2020


Le Huitième Jour

Le Huitième Jour (1996)

Si l'on y trouve à de rares occasions quelques clichés de ce genre d'histoires (mais rien de méchant), Van Dormael a le mérite de s'y être penché avec une véritable sincérité et d'avoir mis sa talentueuse patte et de formidables comédiens à son service, pour une émotion certaine.

lundi 6 juillet 2020


Les Cent et une nuits de Simon Cinéma

Les Cent et une nuits de Simon Cinéma (1995)

Le plus improbable de Varda, tant en termes d'expérimentation que d'échelle, vaste défilé de stars pour les 100 ans du cinéma, personnifié par un Piccoli impérial. Ça manque parfois de liant mais face à l'hommage et la réflexion qu'il soulève quand au cinéma, c'est peu de choses.

lundi 6 juillet 2020


L'Univers de Jacques Demy

L'Univers de Jacques Demy (1995)

Un magnifique documentaire pour tout admirateur de Demy. Un voyage non linéaire dans sa filmographie, riche d'anecdotes rares, qui n'en omet pas les passages moins aimés. En revanche le jeu habituel de Varda sur la frontière fiction / documentaire y est presque totalement absent.

jeudi 2 juillet 2020


Les demoiselles ont eu 25 ans

Les demoiselles ont eu 25 ans (1993)

Varda mixe commémoration par Rochefort des 25 ans des Demoiselles, images d'époque du tournage et interviews contemporaines de l'équipe du film et de Rochefortais pour en dresser le portrait, l'héritage et l'influence. Instructif, même si ça tient plus du reportage que du cinéma.

jeudi 2 juillet 2020


Donnie Darko

Donnie Darko (2001)

Bien ficelé, interprété et très correct pour son budget (malgré des CGI limites). Mais un poil trop tributaire de sa mécanique pour être vraiment touchant. Au détriment d'un fond qui plus creusé lui aurait permis d'atteindre le sommet. Ça reste mémorable à défaut de transcendant.

jeudi 2 juillet 2020


Nausicaa

Nausicaa (1971)

Varda mixe interviews d'exilés du putsch des colonels Grecs de 67 et fiction méta d'une étudiante cherchant l'identité du pays sous le poids de sa mythologie. Censuré, il n'en reste qu'un workprint de basse qualité. Ça pique un peu et manque de finalité, mais reste intéressant.

lundi 29 juin 2020


Oncle Yanco

Oncle Yanco (1967)

A la fin des 60's Varda suit Demy en Amérique. Elle y fera 3 films dont celui ci est son 1er à dominante documentaire. De cette rencontre, elle érigera son oncle en personnage attachant et marquant, dans un film psychédélique sur l'héritage et la modernité culturelle de l'époque.

dimanche 28 juin 2020


Jacquot de Nantes

Jacquot de Nantes (1991)

Varda filme l'enfance de son mari Jacques Demy, entrecoupé de scènes de ses films et de lui vieux, aux portes de sa mort. Formellement splendide et toujours pertinent et enrichissant, à la fois magnifique hommage au grand cinéaste et un déchirant cri d'amour à l'homme de sa vie.

dimanche 28 juin 2020


En avant

En avant (2020)

Je n'arrive étrangement pas à m'emballer à 100% pour le film alors que je n'ai rien à lui reprocher et que j'ai adoré certain de ses aspects, notamment du côté des thématiques. Peut être que la formule Pixar, aussi efficace puisse t'elle être, est devenue trop balisée à mon goût.

dimanche 28 juin 2020


Radioactive

Radioactive (2019)

Excellent film qui, à l'image de ses personnages et sujets, ose bousculer les codes bien trop rigides du biopic, confrontant les grandes phases de leurs vies aux conséquences positives comme négatives de leurs travaux, sans négliger l'aspect technique et le rythme, très réussis.

dimanche 28 juin 2020


Trois Places pour le 26

Trois Places pour le 26 (1988)

Ironique que l'imprévu dernier film de Demy traite de la vieillesse et l'héritage en rendant hommage au spectacle, à la musique et au cinéma. Si l'intrigue peine parfois à exister au-delà de Montand, ce dernier la porte par une magnifique prestation méta. Belle sortie de scène.

jeudi 25 juin 2020


Kung-Fu Master

Kung-Fu Master (1988)

Comme pour Le Bonheur, Varda dérange en montrant que ce n'est pas tant le postulat du film que son existence dans la société qui pose problème. Le film est un peu trop court mais ne tombe jamais dans la vulgarité ni la facilité. Birkin est touchante et Mathieu Demy crève l'écran.

jeudi 25 juin 2020


Jane B. par Agnès V.

Jane B. par Agnès V. (1988)

Portrait mi-réel mi-fictif et très méta de Jane Birkin pour ses 40 ans où Varda s'amuse à brouiller les pistes et expérimenter à foison, notamment dans les séquences ciné comme celles de Laurel et Hardy ou encore Jeanne d'Arc. D'intérêt variable selon les séquences, mais amusant.

jeudi 25 juin 2020


Suicide Squad

Suicide Squad (2016)

Comment peut-on avec ce potentiel se vautrer à ce point ? Chaque nouvelle scène est incohérente tant en termes de développement d'à peu près tous ses éléments que d'intention avec la précédente. N'en reste que de rares embryons de bonnes idées ne menant à rien. Fascinant ratage.

lundi 22 juin 2020


Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn

Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (2020)

Meilleure que Suicide Squad (encore heureux), cette nouvelle aventure d'Harley Quinn davantage centrée sur elle est un divertissement action/fun repose cerveau plutôt efficace sur l'instant grâce à Robbie et McGregor mais sans rien de bien mémorable, encore moins de transcendant.

lundi 22 juin 2020


Sans toit ni loi

Sans toit ni loi (1985)

La vie d'une SDF à travers ceux qui l'ont croisée. Sans doute par excès de rigueur documentaire et peur de tomber dans le jugement, Varda reste globalement trop distante avec ses sujets, peinant à créer l'émotion souhaitée et rendant les épisodes qualitativement trop hétérogènes.

jeudi 18 juin 2020


Parking

Parking (1985)

Film imparfait portant les stigmates de fortes contraintes de production, Parking est pourtant emprunt de la patte de Demy. Et, derrière ce vernis perfectible, pas dénué d'intérêt, notamment dans son traitement de la déification moderne et sa représentation fascinante de l'enfer.

mercredi 17 juin 2020


Une chambre en ville

Une chambre en ville (1982)

Carrefour ultime de la carrière de Demy où se croisent aussi bien les bonheurs manqués de Lola et la dureté sociale de Model Shop que le tout chanté coloré des Parapluies. Son film le plus frontal, tragique et épique chaos d'individus bataillant pour leur bonheur et leur survie.

mardi 16 juin 2020


Documenteur

Documenteur (1981)

2ème du dyptique docu/fiction sur LA de Varda. Si "Nul" est sans doute trop lapidaire, reste que cet "Emotion Picture" échoue non seulement à développer grand chose par sa narration éparpillée, mais aussi à émouvoir justement, si ce n'est par un Mathieu Demy adorable de naturel.

samedi 13 juin 2020


Mur murs

Mur murs (1981)

1er du dyptique docu/fiction sur LA de Varda qui s'intéresse aux peintures murales qui la composent. D'une fascinante plongé dans cet art et ses codes, elle use du cinéma pour en tirer de nouvelles images tout aussi magnifiques. Une peinture grise d'une Amérique communautariste.

samedi 13 juin 2020


La Naissance du jour

La Naissance du jour (1980)

Bien étrange choix que celui du fantaisiste Demy pour adapter la naturaliste Colette. Et effectivement, au delà du seul point où ils se rejoignent vraiment, le lyrisme de leurs textes, c'est une oeuvre bien quelconque qu'on a là, dont on ne retiendra que Delorme et un beau chat.

jeudi 11 juin 2020


Lady Oscar

Lady Oscar (1979)

Une réputation de nanard à mes yeux injustifiée. D'élégants décors et costumes pour une intrigue sachant mêler judicieusement thématiques sulfureuses et fines anecdotes historiques. Pas la meilleure réalisation de Demy, mais il a su s'approprier l'oeuvre de manière intéressante.

mercredi 10 juin 2020


L'une chante, l'autre pas

L'une chante, l'autre pas (1977)

Amitié féminine et féministe sur une douzaine d'années. Si le film est ponctué tout du long par de très belles chansons et aborde ses thématiques de manière militante mais cohérente et nuancée, Varda peine parfois sérieusement à injecter du rythme et de l'intérêt à son intrigue.

dimanche 7 juin 2020


Daguerréotypes

Daguerréotypes (1975)

Varda s'emploie dans ce film sur sa rue articulé autour des numéros d'un magicien à portraiter l'essence du quotidien des commerces qui la composent. Pas inintéressant mais au delà de la très belle partie finale sur les rêves et l'immobilisme, je n'en retiendrais pas grand chose.

dimanche 7 juin 2020


Black Panthers

Black Panthers (1968)

Varda poursuit son jeu sur la frontière fiction/documentaire. Si elle poussera le concept plus loin, elle forme déjà de ce docu des semblants de personnages et narration. Plus mitigé sur le contenu, intéressant mais trop partial sur certains points compte tenu de ce qu'il montre.

samedi 6 juin 2020


L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune

L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune (1973)

Inégale mais amusante comédie de Demy couvrant avec intelligence et pertinence la déontologie scientifique, la féminisation de la société, la décence journalistique et la furie publicitaire. Ironiquement d'anticipation, tant ces éléments sont encore plus d'actualité de nos jours.

samedi 6 juin 2020


Le Joueur de flûte

Le Joueur de flûte (1972)

Nouveau contrepied de Demy. Après la fantaisie à l'extrême dans Peau d'Âne, c'est ici un traitement de conte de fée réaliste au possible. Une peinture sombre et critique d'un XIVème siècle s'effondrant face à la peste noire à cause de l'obscurantisme et des intérêts financiers.

jeudi 4 juin 2020


Peau d'âne

Peau d'âne (1970)

La proposition la plus jusqu'au-boutiste de Demy. Dans cet hommage évident à Cocteau, il se permet absolument toutes les folies, musicales, thématiques et narratives comme esthétiques pour recouvrir d'un verni enchanteur et poudre aux yeux un conte de fée aux aspects dérangeants.

jeudi 4 juin 2020


Lions Love

Lions Love (1969)

Certaines choses fonctionnent en elles-mêmes mais sur l'ensemble c'est raté. Trop écrit et délimité pour être un bon documentaire, trop détaché et méta pour fonctionner comme fiction, trop impartial pour marquer et intéresser, c'est un bordel innommable assez déplaisant à suivre.

lundi 1 juin 2020


Model Shop

Model Shop (1969)

Pour son seul film Hollywoodien, Demy réalise une errance brute et poisseuse totalement dépourvue de son habituelle poésie sur la désillusion du rêve américain. Avec Lola en guest. Dommage que ça n'aille que trop peu au-delà du constat et qu'à part Aimée ça ne joue pas très bien.

dimanche 31 mai 2020


Les Demoiselles de Rochefort

Les Demoiselles de Rochefort (1967)

Le contrepied des Parapluies. De la réalité chantée exaltant les problèmes des protagonistes, on passe aux rêveries dansées les contenant. La tristesse authentique cède au bonheur artificiel. Le film est cette fois-ci au service du spectacle, toujours assuré avec le même talent.

dimanche 31 mai 2020


Les Créatures

Les Créatures (1966)

OFNI totalement perché et confus où l'on a du mal à reconnaître Varda et voir où elle veut en venir en 1ère moitié. Ça se clarifie avec un beau duel sur la création et la dramaturgie à la conclusion malheureusement trop facile. Assurément singulier et intéressant, mais restreint.

dimanche 31 mai 2020


Le Bonheur

Le Bonheur (1965)

Varda interroge ici les images médiatiques pré-fabriquées du bonheur, avec un formidable travail sur les couleurs. Une oeuvre forte qui traite ses sujets de manière très intéressante car peu courante, sans tomber dans les pièges du jugement moralisateur ou de l'apologie aveugle.

dimanche 31 mai 2020


Les Parapluies de Cherbourg

Les Parapluies de Cherbourg (1964)

De perpétuelles explosions de couleurs et sons pour une histoire d'amour aussi simple que magnifique, survolée par la mélodie sublime de Legrand qui, comme le temps dans l'intrigue, crée, rythme et détruit tout. 1ère comédie musicale et déjà un chef d'oeuvre intemporel pour Demy.

mercredi 27 mai 2020


Tequila Sunrise

Tequila Sunrise (1988)

Gibson, Russell, Pfeiffer, le nom d’un bon cocktail, ce thriller 80’s sous fond de trafic de drogue promettait. C’est une belle déception, ne parvenant pas à faire décoller une intrigue plate dont on ne tire pas grand chose si ce n’est une magnifique scène de coucher de soleil.

mardi 26 mai 2020


La Baie des Anges

La Baie des Anges (1963)

Réécriture d'Orphée sous le prisme du jeu par Demy. Malheureusement ça pêche pas mal côté écriture passé la moitié du film, tournant en rond pour une fin moyennement convaincante et plutôt mal amenée. C'est dommage car la réal, Moreau et la musique de Legrand étaient magnifiques.

dimanche 24 mai 2020


Cléo de 5 à 7

Cléo de 5 à 7 (1962)

Le Varda le plus connu, novateur dans sa mise en scène très nouvelle vague, notamment sur le pari du temps réel qui est tenu, même si ça se fait parfois en sa défaveur. Par ailleurs constellé d'instants de grâce, comme la séquence avec Godard ou le magnifique passage "Sans Toi".

dimanche 24 mai 2020


Lola

Lola (1961)

Pas le plus connu de Demy mais tout aussi réussi que ces derniers, Lola est un film unique combinant à la fois le meilleur de la nouvelle vague et la poésie de son réalisateur sur la tragédie des destins croisés et des bonheurs manqués. Anouk Aimée n'a jamais été aussi charmante.

dimanche 24 mai 2020


La Haine

La Haine (1995)

Un film qui s'égare par instants mais qui lui va au coeur de son sujet et ses ramifications sans se gêner de bousculer qui que ce soit à travers la réalisation très soignée de Kassovitz et un superbe trio de tête. D'autant plus impactant que la situation a, comme annoncé, empiré.

vendredi 22 mai 2020


Hacker

Hacker (2015)

Un film testamentaire dont la forme implacable et sublime (seul Mann sait magnifier l'urbain et le numérique ainsi, et c'est un des plus poussés en la matière) n'égale que l'audace de son fond, confrontant le coeur thématique de Mann aux évolutions du monde. Une perle incomprise.

mercredi 20 mai 2020


Les Misérables

Les Misérables (2019)

Par peur d'heurter qui que ce soit le film ne traite jamais vraiment que de son affrontement flic-banlieue. Pour en camoufler la binarité qu'il n'assume pas, il brode autour avec des scènes chocs menant à des contradictions fondamentales rendant le tout artificiel, creux et vain.

lundi 18 mai 2020


L.A. Takedown

L.A. Takedown (1989)

L'original de Heat, renié par Mann. Même si ça n'a rien d'infamant, la comparaison avec son remake est fatale, tant il le surpasse sur absolument tous les plans, brillant là où lui est au mieux fonctionnel. Intéressante preuve que l'exécution est aussi importante que le scénario.

samedi 16 mai 2020


La Pointe courte

La Pointe courte (1955)

Double première ici : celle d'un tout jeune Noiret et de Varda, qui expérimente déjà, avec une belle technique, plein d'idées de mise en scène et beaucoup de chats, sur la frontière entre fiction et documentaire, arrivant à faire de cette Pointe-Courte le vrai personnage du film.

jeudi 14 mai 2020


Terminator : Dark Fate

Terminator : Dark Fate (2019)

Entre l'aspect technique dégueulasse, les acteurs à la rue et l'écriture incohérente, destructrice, creuse, misandre et cynique, couronnée par des dialogues d'une indigence rarement entendue, le seul exploit de cet épouvantable navet est d'être parvenu à faire regretter Genisys.

dimanche 10 mai 2020


Terminator Genisys

Terminator Genisys (2015)

Exemple typique du film tellement persuadé de constituer la meilleure suite possible à sa saga qu'il finit par la dénaturer, la faute à un scénario qui ne tient pas debout ne serait-ce qu'en lui-même, développant du coup mal ses rares idées et devenant nanardesque d'accumulation.

dimanche 10 mai 2020


Grave

Grave (2016)

Mitigé sur ce film érigé comme sommet du genre français. Une oeuvre bicéphale, avec un côté genre très réussi aux vrais coups d'éclats plombé par un aspect drame d'auteur à la ramasse côté écriture, notamment sur le dernier tiers où ça deviens le festival du grand n'importe quoi.

vendredi 8 mai 2020


Public Enemies

Public Enemies (2009)

Je ne saurais dire ce qui empêche le film de rejoindre les références absolues du genre car tout était là : des acteurs à fond, une réal magnifiant des scènes marquantes, un propos intéressant ... Peut-être est-ce justement cet aspect si millimétré. Reste un très bon film.

vendredi 8 mai 2020


Mélodie Cocktail

Mélodie Cocktail (1948)

Compilation de courts type La Boite à Musique. Là encore avec aucun autre lien que la musique. Mais la qualité est ici plus homogène. Cette fois pas de raté mais rien de bien mémorable non plus. A la rigueur celui du Far West. Voir du bateau. Et L’Aracuàn bien sûr (L’Aracuàn <3).

jeudi 7 mai 2020


Miami Vice : Deux flics à Miami

Miami Vice : Deux flics à Miami (2006)

Pas facile à cerner sur le coup car le plus expérimental et radical de Mann dans sa structure. Mais un film qui reste et qui nous gagne avec le recul, sublime esthétiquement, riche d'univers et musicalement fou pour accompagner une des plus belles romances du cinéma contemporain.

lundi 4 mai 2020


Coquin de Printemps

Coquin de Printemps (1947)

Un des moins réussis de la période compilation expérimentale du studio. 2 courts sans unité liés par des transitions farfelues. Le film vaut surtout pour Le Haricot Magique, et encore, il est ici régulièrement interrompu par les marionnettes lourdingues du narrateur ventriloque.

lundi 4 mai 2020


Terminator Renaissance

Terminator Renaissance (2009)

La meilleure suite post-Cameron, précisément car la seule à avoir réellement osé s'en affranchir et proposer des idées neuves pour la saga. Ce n'était pas toujours parfait dans l'exécution, mais c'était globalement réussi et on était sur la bonne voie. Et on s'en est détourné ...

dimanche 3 mai 2020


Brice 3

Brice 3 (2016)

Opinion impopulaire : Je le trouve bien plus réussi que l'original. En en prenant le contrepied, faisant cette fois se confronter la réalité à Brice, le film déploie des trésors d'inventivité et de folie très réjouissants, corrigeant le gros de ce qui faisait pâtiner l'original.

dimanche 3 mai 2020


Brice de Nice

Brice de Nice (2005)

Un film attachant avec une excellente première demi-heure mais plombé à l'arrivée de Cornillac par un aspect dramatique pas très réussi, asséchant considérablement l'inspiration comique et la sève du personnage pour amener l'évidence sans en faire quoi que ce soit d'intéressant.

dimanche 3 mai 2020


Last Action Hero

Last Action Hero (1993)

Maîtrisé de bout en bout et tour à tour généreuse parodie des films d'action des 80's, intelligente réflexion sur les mécaniques du cinéma et touchante captation de l'incomparable euphorie qu'est la naissance de la cinéphilie adolescente, c'est la plus belle des odes au 7ème art.

jeudi 30 avril 2020


Terminator 3 : Le Soulèvement des machines

Terminator 3 : Le Soulèvement des machines (2003)

Bien qu'il propose ses audaces, cet opus est trop arc-bouté dans le carcan de ses prédécesseurs pour réussir à réellement s'affirmer. Du coup, Mostow a beau offrir une mise en scène tout à fait fonctionnelle, la comparaison avec la virtuosité de Cameron se fait à son désavantage.

jeudi 30 avril 2020


Mélodie du sud

Mélodie du sud (1946)

Le chaînon manquant entre Les 3 Caballeros et Mary Poppins côté mélange live/animation où il y fait du jamais vu pour l'époque. Du reste, sa réputation exagérée prive d'un moment mignon tout plein et agréablement léger en compagnie de personnages attachants et de belles chansons.

jeudi 30 avril 2020


Collatéral

Collatéral (2004)

Peut-être bien LE chef d'oeuvre de Mann. D'une virtuosité de chaque instant, où tout ce qui le compose est harmonisé à la perfection pour raconter par shots d'adrénaline l'opposition fascinante d'un excellent Foxx et d'un Cruise dans son meilleur rôle avec Magnolia. Inoubliable.

lundi 27 avril 2020


Terminator 2 : Le Jugement dernier

Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991)

Cameron délivre une suite parfaite qui complète, grandit et enrichit à merveille l'original, constamment pertinent dans ses nouveaux développements et directions, au point de le surpasser et d'aboutir à un sommet absolu du cinéma d'action et de SF souvent copié mais jamais égalé.

samedi 25 avril 2020


Ali

Ali (2001)

Techniquement fonctionnel bien que les coups d'éclats sont rares. Mann développe à peu près ses thématiques lors du 2ème tiers mais se perd en confusion et superflu le reste du temps, comme paralysé par les tenants et aboutissants de son sujet. Dommage car ça avait du potentiel.

vendredi 24 avril 2020


La Boîte à musique

La Boîte à musique (1946)

Disney revient aux compilations de courts métrages et au concept de Fantasia mais sans thème commun. Du coup, le film manque de liant et est très hétérogène. Les courts étant au-delà de Pierre et Le Loup et ceux des chapeaux, de la baleine (et à la rigueur des "cats") oubliables.

jeudi 23 avril 2020


Révélations

Révélations (1999)

Si ce n'est pour une fin un peu abruptement et facilement amenée et de rares longueurs pas toujours indispensables, Mann livre un grand thriller journalistique et politique magnifié par son excellent duo de tête qui explore d'autres angles intéressants de son univers thématique.

mercredi 22 avril 2020


Terminator

Terminator (1984)

Au-delà de la maîtrise formelle de Cameron et de l'univers culte qu'il a engendré, c'est sa richesse thématique qui impressionne, traitant de purs concepts de SF mais aussi de préoccupations sur l'avenir comme le présent. Du reste, une belle romance et de grands pics de tension.

mardi 21 avril 2020


Foodfight!

Foodfight! (2012)

Assurément très bien placé dans le top des pires films de tous les temps. Une abomination intégrale où rien ne va - l'animation, les voix, le "scénario", la musique (ce viol sauvage de La Marseillaise)- et ça n'a même pas le mérite d'être amusant dans sa nullité. Le néant absolu.

mardi 21 avril 2020


Puss in Boots

Puss in Boots (1999)

Colossale daube pourvue de l'animation la plus désastreuse jamais vue (sauf peut être chez Foodfight) qui se vautre systématiquement dans la plus crasse des facilités tant en termes d'intrigue que d'humour. Seul point positif, Lemoine en VF offre une réelle énergie au Chat Botté.

mardi 21 avril 2020


Blanche-Neige et le Château hanté

Blanche-Neige et le Château hanté (1989)

Vous n'avez jamais entendu parler de la suite de Blanche Neige où elle devait avec les sept naines, Gaïa et des souris-portes (oui) faire face à un dragon, des loups-garous, au frère de la Reine qui pour se venger a ensorcelé le Prince et son hibou qui fait du rap ? C'est normal.

mardi 21 avril 2020


Pinocchio et l'Empereur de la Nuit

Pinocchio et l'Empereur de la Nuit (1987)

Suite officieuse du Disney qui s'est forgé une identité et des propositions assez réussies. Jamais vu par contre pareilles ruptures de ton dans un film, de la candeur absolue au malsain extrême. Une petite tasse de traumatisme avec votre viol et meurtre pédophile métaphorique ?

mardi 21 avril 2020


Heat

Heat (1995)

La quintessence de Mann. Son implacable talent de mise en scène, un traitement fascinant de ses thématiques phares, et des acteurs au top servant des personnages profonds, marquants, et une histoire prenante aux nombreux très grands moments. Assurément un chef d'oeuvre du genre.

lundi 20 avril 2020


Yu-Gi-Oh! Duel Monsters

Yu-Gi-Oh! Duel Monsters (2000)

Malgré une écriture à la ramasse avec incohérences, thématiques et personnages assez pauvres (les antagonistes passent encore mais les héros hors Yugi, Joey et Mai ...), l'univers est tellement fort et l'euphorie des duels délectables que ça reste très divertissant et attachant.

samedi 18 avril 2020


Blade Runner : Black Out 2022

Blade Runner : Black Out 2022 (2017)

Quand le mec que tu appelles en urgence pour faire le court métrage animé censé faire tout le travail de background que ton film ne fait pas te pond en 15 minutes tout ce que tu échoue à faire en 3 heures, c'est bien ironique. Ça, c'est une vraie suite qui a compris Blade Runner.

vendredi 17 avril 2020


Blade Runner 2049

Blade Runner 2049 (2017)

Je "sauve" Ana de Armas, seule bonne actrice offrant au film ses rares scènes réussies et son unique thématique neuve. Villeneuve singe l'original en en exagérant ad nauseam les partis pris qu'il n'a fondamentalement pas compris. Un film mort qui mise tout sur une forme creuse.

vendredi 17 avril 2020


Blade runner : 2048 Nowhere to Run

Blade runner : 2048 Nowhere to Run (2017)

C'est compliqué de parvenir à injecter de la substance à une oeuvre qui n'en a de base aucune et qui en plus ignorera royalement absolument tout de ce qui est développé ici, à savoir de l'embryonnaire. Caduc et frustrant pour Bautista qui aurait peut être pu avoir un beau rôle.

vendredi 17 avril 2020


Blade runner : 2036 Nexus dawn

Blade runner : 2036 Nexus dawn (2017)

Il souffre du même problème que l'autre court de Luke Scott, à savoir que Villeneuve n'en fera au final rien, mais ce dernier est toutefois plus intéressant car il apporte un minimum de contexte et de substance au film et aurait pu constituer une base intéressante à développer.

vendredi 17 avril 2020


Blade Runner

Blade Runner (1982)

Impossible de résumer ce qui fait pour moi l'immensité de ce chef d'oeuvre en 280 caractères. Il offre tant, sur tous les plans, au zénith de la perfection, que j'en laisserai à l'oubli. Comme les larmes dans la pluie. Un voyage d'une profondeur qui n'égale que sa sombre beauté.

vendredi 17 avril 2020


Le Dernier des Mohicans

Le Dernier des Mohicans (1992)

Superbe anomalie en termes d'ampleur et de genre dans la carrière de Mann, qui a pourtant su y distiller toute son âme thématique et stylistique. Une aventure historique, romantique, émouvante, épique, riche et sertie de grands moments comme ce final implacable. Du grand cinéma.

mercredi 15 avril 2020


La Classe américaine

La Classe américaine (1993)

Un flim extrêmement réjouissant où Hazanavicius et Mézerette se sont amusés à monter une quantité non négligeable de films Warner et parvenir à en tirer une intrigue (certes délirante mais tout de même) auréolée de dialogues et délires de détournement hilarants et irrésistibles.

lundi 13 avril 2020


Le Sixième sens

Le Sixième sens (1986)

Si l'essence de l'univers d'Hannibal Lecter n'est pas ici ce qui l'intéresse et que ça le freine parfois un tantinet, Mann fait un très bon thriller à la mise en scène visuelle et sonore sublime qui plonge dans la psyché du profiler pour étudier le rapport au mal et à la liberté.

samedi 11 avril 2020


La Forteresse noire

La Forteresse noire (1983)

La réalisation et l'esthétique fascinante promettait une grande oeuvre. Mais des effets spéciaux endeuillé de leur directeur et un montage charcuté dans sa 2ème moitié où incohérences se substituent aux pistes thématiques développées jusque-là en ont hélas fait un film maudit.

mercredi 8 avril 2020


Le Solitaire

Le Solitaire (1981)

Pour son 1er long métrage conçu pour le cinéma, Mann frappe un grand coup avec un film aussi implacable que précurseur dans sa mise en scène et son esthétique, sublimant avec un superbe James Caan une intrigue aux scènes fortes et riche de tout le coeur thématique du réalisateur.

mercredi 8 avril 2020


Ludwig van B.

Ludwig van B. (1994)

Souvent comparé avec peu de pertinence à Amadeus. Là où Forman partait de Mozart pour réfléchir sur le génie, Rose choisit de sublimer la vie de Beethoven (quitte à la fantasmer) en composant de magnifiques et mémorables tableaux filmiques et musicaux, avec un Oldman au sommet.

dimanche 5 avril 2020


Comme un homme libre

Comme un homme libre (1979)

Ce téléfilm de Mann est une belle surprise. De bons acteurs, une réalisation optimale et une belle musique dérivée de Sympathy for the Devil subliment l'intrigue plus fine et riche qu'en apparence avec beaucoup d'émotion. Pas étonnant qu'il soit finalement passé par la case ciné.

dimanche 5 avril 2020


Les Acteurs

Les Acteurs (2000)

Un des Blier les plus fous. D'un délire complètement absurde et méta aux nombreux morceaux de bravoures hilarants, surprenant et parfois même émouvants, il s'interroge sur les acteurs et leur métier, et dresse ainsi un état des lieux du cinéma français à l'entrée des années 2000.

jeudi 2 avril 2020


Amadeus

Amadeus (1984)

Par le bon dosage entre soin de reconstitution et romanciation, Forman ne réalise pas juste un film sur Mozart, mais sur les affres du talent, par le regard jaloux et admiratif du médiocre sur le génie. Un chef d'oeuvre, techniquement sublime et nanti d'acteurs exceptionnels.

dimanche 29 mars 2020


Le Bruit des glaçons

Le Bruit des glaçons (2010)

Un des tous meilleurs Blier, tour à tour terriblement drôle (l'humour noir aura rarement été si bien manié), vraiment dérangeant, par moments même suffocant et très émouvant également, porté par des acteurs au sommet et une écriture riche et profonde sur une foule de thématiques.

dimanche 29 mars 2020


Combien tu m'aimes ?

Combien tu m'aimes ? (2005)

Sur ce sujet déjà exploré dans Mon Homme, Blier arrive à faire mieux et pire. Mieux car sur la durée c'est bien plus constant et tenu. Pire car il y a bien moins de coups de génie Bliens que dans l'autre (qui ne baignait déjà pas dedans). Dans les 2 cas, il a fait (bien) mieux.

jeudi 26 mars 2020


Les Côtelettes

Les Côtelettes (2003)

C’est un Blier bien plus en forme que l’on retrouve sur ces années 2000. La preuve avec cette belle, touchante, drôle, osée et folle méditation sur la vieillesse, la mort, la vie et l’amour portée par un Noiret et un Bouquet au top et comptant ses passages et dialogues délicieux.

lundi 23 mars 2020


Sex Education

Sex Education (2019)

Après 2 premiers épisodes assez proche des clichés des teen movies post American Pie, la série en joue pour dériver sur bien plus intéressant. Les acteurs sont excellents, la mise en scène est travaillée et la qualité de l'écriture est pour l'instant ascendante. Vivement la S3 !

dimanche 22 mars 2020


Mon homme

Mon homme (1996)

Le début était réussi, belle mise en place de personnages et thématiques intéressants. Puis les boulons de la narration se dévissent et Blier se perd. Heureusement, il retrouve par moments le chemin avec une fulgurance. Mais les 90’s n’auront clairement pas été sa décennie ...

dimanche 22 mars 2020


Un, deux, trois, soleil

Un, deux, trois, soleil (1993)

Le film a ses fulgurances et certains acteurs le portent à bout de bras (Grimberg, Marielle et surtout Mastroianni). Mais a aborder et tenter trop de choses à la fois pour le simple plaisir de le faire, Blier perd son récit, reste en surface et rate le coche sur bien des aspects.

jeudi 19 mars 2020


Merci la vie

Merci la vie (1991)

Vendu comme Les Valseuses au féminin, c'est bien davantage une touchante réflexion sur la vie et le temps à la sauce Blier, égale à elle-même. Trop par moments, tant tout est poussé si loin qu'il devient un de ses films les plus déroutants. Ce qui, vu le gus, n'est pas peu dire !

mercredi 18 mars 2020


Les Trois Caballeros

Les Trois Caballeros (1944)

Saludos Amigos en mieux. S’il subsiste par instants le côté décousu de son aîné, le dosage entre plongée dans la culture d’Amérique Latine et intrigues est nettement mieux géré et efficace, les personnages (L’Aracuàn <3), numéros musicaux et expérimentaux plus poussés et réussis.

lundi 9 mars 2020


Trop belle pour toi

Trop belle pour toi (1989)

Le début était parfait, récit déroutant mais émouvant d'un beau trio de tête sublimé par Schubert. Puis Blier repousse au possible les limites de l'expérimentation narrative, malheureusement trop souvent au prix du reste, qui tourne vite en rond pour au final pas grand chose ...

dimanche 8 mars 2020


Tenue de soirée

Tenue de soirée (1986)

Si ce n'est pour sa fin étrange, c'est un nouveau coup d'éclat de Blier. Un joli bordel ayant certains de ses dialogues les plus fous, de ses meilleurs scènes et développements thématiques et de ses plus belles prestations d'acteur, en particulier un Michel Blanc assez inattendu.

dimanche 8 mars 2020


Saludos Amigos

Saludos Amigos (1942)

De 42 à 49, Disney fera des compilations de courts métrages parfois expérimentaux. Cette 1ère mouture centré sur la culture Sud Américaine est très perfectible et, au delà du dernier segment très "Linea", oubliable, la faute à un aspect documentaire trop confus et envahissant.

samedi 7 mars 2020


La Zizanie

La Zizanie (1978)

Il porte bien son titre, tant il est capable de partir dans tous les sens à n’importe quel moment ! C’est néanmoins un chaos maîtrisé qui permet au film de parler de nombreux sujets et de tenter pleins de gags différents, soutenus par un duo De Funès-Girardot fonctionnant bien.

vendredi 28 février 2020


Fantômas

Fantômas (1964)

Mitigé sur ce film pourtant culte avec Marais et De Funès. S'il se laisse regarder - et parfois avec plaisir - il souffre de vrais problèmes de rythme, de ton, et de direction scénaristique, assortis d'un bon coup de vieux. Un pari intéressant pour une exécution hasardeuse ...

vendredi 28 février 2020


Bambi

Bambi (1942)

Ce dernier film de l'âge d'or de Disney est une pure réussite, des somptueux dessins à une économie de dialogue laissant une superbe musique se déployer aux riches sous-textes sur la nature, le temps et la vie, blottis dans un délicieux enrobage mignon et parfois plus sombre.

mardi 25 février 2020


Bons baisers de Russie

Bons baisers de Russie (1963)

Young perfectionne sa formule de Dr. No tout en tentant des choix narratifs atypiques et en s’éclatant dans la mise en scène la plus Hitchcockienne de la saga. Si cette structure particulière désarçonne un peu, c’est heureusement très souvent payant pour l’univers de la saga.

lundi 24 février 2020


James Bond 007 contre Dr. No

James Bond 007 contre Dr. No (1962)

C'est sur un bon film qui l'iconise parfaitement, lui et son univers charmant, que débarque le plus célèbre des agents secrets. S'il a vieilli par endroits et que sa formule est encore en rodage, tout est déjà plus ou moins là, de la musique aux scènes et personnages marquants.

dimanche 23 février 2020


Notre histoire

Notre histoire (1984)

Le film doit quand même énormément à son 2ème acte, qui part progressivement dans un absurde des plus réjouissants, hilarants et absolus alors qu'il commençait à s'embourber ... ce que le 3ème acte fera un peu sur la fin d'ailleurs. On a également un Delon en beau contre emploi.

samedi 15 février 2020


La Femme de mon pote

La Femme de mon pote (1983)

Un Blier vu comme "mineur", à tord pour moi. C'est toujours superbement écrit, réalisé et interprété. Coluche est terriblement touchant dans son meilleur rôle avec Tchao Pantin et ce fascinant récit riche, tendre et sombre sur l'amitié, sublimé par un magnifique cadre montagnard.

samedi 15 février 2020


Beau-père

Beau-père (1981)

Les talents d'écriture et de mise en scène de Blier sont quand même fous. Ils contribuent grandement à nous faire nous passionner pour ce couple interdit en le traitant pourtant de manière sérieuse et grave. Un bémol sur la fin qui sans être ratée est étrange et décalée du reste.

samedi 8 février 2020


Si j'étais un espion

Si j'étais un espion (1967)

Ce 1er film de fiction de Blier est bien différent de ce qu'il fera. On sent que l'on est plus devant un film de Bernard, polar traditionnel de l'époque, que de Bertrand, au style pas tout à fait affirmé. Si les acteurs sont bons, l'intrigue est plombée par une fin décevante.

dimanche 2 février 2020


Hitler... connais pas

Hitler... connais pas (1963)

A mi-chemin entre documentaire et expérimental, ce 1er Blier est une curiosité dressant malgré lui le portrait d'une génération qui fut pour le meilleur et le pire pivot dans l'évolution de la société française, bien que le film ne parvient pas totalement à transformer l'essai.

dimanche 2 février 2020


Quand nous étions sorcières

Quand nous étions sorcières (1990)

Un postulat de départ très intéressant qui ne développe au final vraiment pas grand chose. Seuls Björk et quelques très beaux plans surnagent au milieu d'acteurs approximatifs et d'une intrigue qui se traîne sévère (un comble pour un film si court) pour finir en queue de poisson.

samedi 1 février 2020


Dumbo

Dumbo (1941)

Dans la continuité de la période dite de "L'Âge d'Or" de Disney. Un peu moins fourni que ses prédécesseurs mais c'est une histoire mignonne toute pleine avec son lot de passages et musiques cultes. On alterne rire et émotion intenses en un instant et la magie Disney est bien là.

vendredi 31 janvier 2020


Fantasia

Fantasia (1940)

Le cinéma convoque les services d’autres formes d’art pour se créer. Disney réussi le pari de mettre cette fois-ci le cinéma au service de la musique, où sa forme classique reçoit les honneurs qui lui sont dûs par de nombreux tableaux hétérogènes mais soignés et parfois cultes.

jeudi 30 janvier 2020


Buffet froid

Buffet froid (1979)

Retour à l’absurde absolu pour Blier, muni d’un humour noir délicieux pour traiter de manière singulière mais pertinente de nombreux sujets. Le trio de tête fonctionne du tonnerre et on ne cesse d’aller de surprises folles en déconvenues géniales avec une réjouissance certaine !

jeudi 30 janvier 2020


Préparez vos mouchoirs

Préparez vos mouchoirs (1978)

Blier pond l’anti Valseuses, rappellant son duo culte à travers cette fois-ci des personnages mûs par la quête désintéressée du bonheur d’une femme, dans une intrigue riche où son goût pour l’irrévérence et les situations absurdes sert un versant dramatique très réussi. Sublime.

jeudi 30 janvier 2020


Le Petit Baigneur

Le Petit Baigneur (1968)

Un De Funès qui a ses moments d'anthologie, comme la course poursuite finale ou encore l'hilarante séquences de l'église. Même si l'intrigue et les personnages sont totalement tributaires de l'humour et que ce dernier est un poil inégal selon les passages, ça reste du tout bon.

samedi 25 janvier 2020


Oscar

Oscar (1967)

Grand huis clos comique qui ne cesse d'aligner tambour battant toutes sortes de formes d'humour et une avalanche continuelle de situations hilarantes pour un feu d'artifice de fous rires comme on en a rarement vu. Du grand De Funès dans l'un de ses tous meilleurs rôles et films.

samedi 25 janvier 2020


Pinocchio

Pinocchio (1940)

Peut-être le meilleur de "L'Âge d'Or" des Studios Disney. Pinocchio conserve et améliore tout ce qui faisait la réussite de Blanche Neige, avec, sous une apparente naïveté, un contenu très sombre, jamais gratuit et toujours au service des enjeux, personnages et propos du récit.

samedi 25 janvier 2020


Blanche-Neige et les Sept Nains

Blanche-Neige et les Sept Nains (1937)

Ce 1er long métrage d'animation des Studios Disney a très peu vieilli. Le conte est intelligemment adapté à tous les publics, l'animation est somptueuse encore aujourd'hui, les personnages sont attachants, la musique mémorable et une authentique magie se dégageait de l'ensemble.

lundi 20 janvier 2020


Les Sous-doués en vacances

Les Sous-doués en vacances (1982)

C'est compliqué. Parce qu'en soit il se laisse regarder et a ses passages et éléments réussis. Mais, au-delà du fait qu'il ne tient pas une seule seconde la comparaison avec le 1er, il souffre d'un vrai problème de structure et ses gags ratés tombent souvent dans le mauvais goût.

lundi 13 janvier 2020


Les Sous-doués

Les Sous-doués (1980)

Son contenu peut-être taxé de simple voire facile, oui. Mais c'est fait avec une telle efficacité que l'on ne cesse de passer un excellent moment devant, notamment via Galabru et Pacôme. Et bien qu'ancré dans son époque, il a su garder une certaine intemporalité dans son propos.

lundi 13 janvier 2020


La Prisonnière

La Prisonnière (1968)

C'est un peu le Fifty Shades des 60's en, avec la mise en scène de Clouzot qui y reprend ses expérimentations cinétiques de L'Enfer, nettement plus riche, réussi, surprenant et dérangeant. Un curieux mais intéressant dernier film où le réalisateur s'éloigne de son style habituel.

dimanche 12 janvier 2020


Le Grand Restaurant

Le Grand Restaurant (1966)

Pas le meilleur De Funès, même s'il a ses grands moments. Si la 1ère partie est vraiment très drôle, la seconde part sur un ton plus sérieux (quand bien même son traitement ne l'est pas) et avec un rythme effréné, ce qui rend l'ensemble parfois confus et un peu moins fonctionnel.

samedi 11 janvier 2020


JK Rowling - la magie des mots

JK Rowling - la magie des mots (2011)

On sent clairement que l'on a affaire à un téléfilm qui dispose du budget habituel, même s'il ose certains effets visuels, plus ou moins réussis. Du reste, même si c'est là encore à réussite variable, le film sait structurer, rendre intéressant et touchant le parcours de Rowling.

samedi 11 janvier 2020


Code Lyoko Évolution

Code Lyoko Évolution (2013)

Une catastrophe d'une ampleur rarement vue. On sent la bonne volonté mais la partie live est techniquement ignoble, les acteurs (sauf Jim et par moments Odd) sont à la rue sévère et l'intrigue est incohérente et inconsistante tant vis à vis de la série originale qu'en elle-même.

samedi 11 janvier 2020


Code Lyoko

Code Lyoko (2003)

La très formulaïque saison 1 peut donner l'impression d'une série limitée par un statut quo contraignant. Dès la saison 2 une vraie intrigue de fond évolutive se met en place, complétant les atouts précieux que sont ses personnages attachants et les thématiques qu'ils soulèvent.

samedi 11 janvier 2020


The Fosters

The Fosters (2013)

Une série rafraîchissante et positive sur plein de thématiques contemporaines, très bien écrite et aux personnages attachants ... les 2 premières saisons et demi. Ensuite, c'est beaucoup moins ça, se dénaturant en devenant nettement plus forcée, lourde et exagérément dramatique.

mardi 7 janvier 2020


Andi

Andi (2017)

Les séries live Disney Channel et moi, ça fait 2. Andi Mack est à ce jour l'unique exception qui confirme la règle. Sans être exceptionnelle malgré quelques belles surprises, c'est une série feel-good aux personnages très attachants bien mieux foutue et écrite que ses comparses.

mardi 7 janvier 2020


Star Wars : Clone Wars

Star Wars : Clone Wars (2003)

Tartakovsky livre ici son meilleur travail avec Samurai Jack (à l'influence ici évidente), chef d'oeuvre de narration visuelle ayant parfaitement assimilé l'essence de Star Wars ne cessant d'aligner scènes d'actions follement inventives sur moments forts et instants de pur génie.

lundi 6 janvier 2020


Solo: A Star Wars Story

Solo: A Star Wars Story (2018)

Solo montre malgré lui sa différence avec Rogue One. Entre un spin-off tellement réussi qu'il deviens quasi indissociable de l'oeuvre principale et un plus lambda qui a ses bons moments mais qui ne va pas au delà du simple complément. Les bons moments sont néanmoins très réussis.

lundi 6 janvier 2020


Rogue One - A Star Wars Story

Rogue One - A Star Wars Story (2016)

Doctor Who disait que les grands hommes sont forgés dans le feu et que les hommes moindres en allumait la flamme. Rogue One est un hommage terriblement émouvant à ces hommes et femmes qui saignent dans l'ombre, dominés par des ennemis gigantesques, pour le succès de nos héros.

lundi 6 janvier 2020


Convoi exceptionnel

Convoi exceptionnel (2019)

Belles interprétations de Depardieu et surtout Clavier que l'on n'espérait plus. Après, ce n'est pas toujours réussi dans l'exécution, le film pouvant aussi bien offrir de très grands moments comme des passages à l'intérêt plus discutable limitant le déploiement de son potentiel.

lundi 6 janvier 2020


À couteaux tirés

À couteaux tirés (2019)

Johnson s'amuse comme un petit fou dans son Cluedo géant et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est contagieux. Un superbe film à enquête de l'ambiance à la réal, parfaitement interprété par sa pléiade d'acteurs, en particulier Craig qui, loin de 007, fait plaisir à voir.

lundi 6 janvier 2020


Hibernatus

Hibernatus (1969)

C'est un peu dommage que la fin soit si abrupte et là pour le gag, car il donne à ce film autrement aussi drôle que survolté, avec un De Funès en très grande forme (Edmée !) et de nombreux sous-textes politiques et philosophiques très intéressants, un très léger goût d'inachevé.

mardi 31 décembre 2019


Les Aventures de Rabbi Jacob

Les Aventures de Rabbi Jacob (1973)

Ce 4ème et ultime Oury / De Funès, s'il reste probablement le "moins bon" du lot à mes yeux, demeure un classique du film comique grand public du cinéma français à juste titre, bardé de passages (dont cette séquence surréaliste dans une usine à chewing gum) et de musiques cultes.

mardi 31 décembre 2019


La Folie des grandeurs

La Folie des grandeurs (1971)

Quand une parodie de Ruy Blas parvient à devenir l'Everest de la carrière de 2 des plus grands acteurs français en plus de celle de son réalisateur, une merveille où chaque détail de chaque scène est propice à l'hilarité et l'émerveillement, cela mérite le titre de Chef d'Oeuvre.

mardi 31 décembre 2019


La Grande Vadrouille

La Grande Vadrouille (1966)

Il nous manque quand même beaucoup, ce cinéma français grand public qui voyait encore un minimum les choses en grand et qui était vraiment soucieux au-delà de ses gags et répliques d'emporter son spectateur. Car c'est bien cela qu'est ce film. Une aventure comique très maîtrisée.

mardi 31 décembre 2019


Le Corniaud

Le Corniaud (1965)

Première rencontre de 3 génies du cinéma comique français, au sommet dans une intrigue bien ficelée, bien fournie et surtout bien foutue, ponctuée par de nombreux gags cartoonesque et répliques de toutes sortes tous plus efficaces les uns que les autres. Un Youkounkoun du genre.

mardi 31 décembre 2019


La Famille Addams  : Les Retrouvailles

La Famille Addams : Les Retrouvailles (1998)

Avec le décès de Juliá et le vieillissement des enfants, ce 3ème opus est devenu la rampe de lancement d'une nouvelle série, sans Sonnenfeld et son casting. Des acteurs à l'ambiance, de la réal à l'intrigue, aucun remplacement n'est à la hauteur. C'est même une sacré catastrophe.

mardi 31 décembre 2019


Les Valeurs de la famille Addams

Les Valeurs de la famille Addams (1993)

Sonnenfeld récidive avec brio dans une suite toute aussi géniale pour les mêmes raisons que le précédent, et qu'à titre personnel je préfère même, tant il joue délicieusement de la corde scénaristique qui me plait le plus dans cette saga : confronter les Addams au monde "normal".

mardi 31 décembre 2019


La Famille Addams

La Famille Addams (1991)

Les adaptations de séries en film, c'est assez casse-gueule. Ici, Sonnenfeld a non seulement parfaitement compris ce qui faisait l'essence de La Famille Addams, mais l'enrichit du traitement cinématographique et des interprètes qui lui convenait, au point de surpasser son modèle.

mardi 31 décembre 2019


Boule & Bill 2

Boule & Bill 2 (2017)

Les critiques sur ce film sont justifiées. C'est simpliste et facile au possible, la réal c'est zéro et les acteurs c'est pas trop ça. Mais je mentirais en disant que j'ai passé un mauvais moment. Sans doute l'ai-je vu au bon moment, avec un très gros besoin de naïveté positive.

dimanche 29 décembre 2019


Hunter x Hunter

Hunter x Hunter (2011)

Magnifique anime implacable dans sa mise en scène, sa maîtrise des codes du shōnen, de ses détournements et ses superbes personnages. C'est génial de suite et chaque nouvel arc va plus loin, notamment celui des Fourmis Chimères, chef d'oeuvre de chaque instant. Une suite, vite !

mardi 24 décembre 2019


Au temps de la guerre des étoiles

Au temps de la guerre des étoiles (1978)

A ceux affirmant que La Menace Fantôme ou Les Derniers Jedi sont les pires films de tous les temps, je conseille ce chef d'oeuvre, le seul osant vraiment rentrer dans l'intimité culturelle, économique et pornographique de la galaxie. Une fascinante étude des mœurs de cet univers.

samedi 21 décembre 2019


Les Duellistes

Les Duellistes (1977)

Visuellement fou alors qu'il n'a même pas coûté 1 million, montrant déjà toute la maîtrise technique et esthétique de Ridley Scott, ce 1er film est une pépite mettant en scène une fascinante confrontation tant physique que philosophique entre un Keitel et un Carradine excellents.

jeudi 19 décembre 2019


Star Wars : L'Ascension de Skywalker

Star Wars : L'Ascension de Skywalker (2019)

Trop court pour son récit. Trop rythmé, n’offrant que peu des moments de répit qui lui étaient nécessaires pour rejoindre le gratin de la saga. L’émotion est néanmoins vive, le spectacle garanti, et il inscrit définitivement son grand atout Kylo Ren en terrible figure tragique.

jeudi 19 décembre 2019


L'Aile ou la Cuisse

L'Aile ou la Cuisse (1976)

Ce n’est pas pour rien s’il reste aujourd’hui encore considéré comme l’un des must absolu de Coluche, De Funès, Zidi et même de la comédie française. Le duo est parfait, le film est blindé de gags hilarants et constitue une satyre délicieuse plus encore d’actualité qu’à l’époque.

dimanche 15 décembre 2019


Inspecteur La Bavure

Inspecteur La Bavure (1980)

Dommage qu’il n’y ait pas la note « Bon », on se retrouve souvent comme ici où c’est mieux qu’un simple « Pas Mal » mais pas non plus « Très Bon ». Bref, pas le meilleur de Zidi, la faute à un scénario nébuleux dans sa structure, mais des gags marrants et des acteurs impeccables.

dimanche 15 décembre 2019


Star Wars : Les Derniers Jedi

Star Wars : Les Derniers Jedi (2017)

Je ne sais pas comment il a fait. Mais Johnson a réalisé la synthèse absolue de tout ce que j'adore dans Star Wars. C'était beau, triste, drôle, thématiquement riche, émerveillant, épique, osé, surprenant, mystique, sombre, optimiste, exaltant, intense, émouvant et magnifique.

samedi 14 décembre 2019


Star Wars : Le Réveil de la Force

Star Wars : Le Réveil de la Force (2015)

On peut lui reprocher d’être trop sage avec l’héritage de la saga. Mais il a le mérite d’en faire quelque chose au plan méta et d’avoir assez de spécificités fortes pour intéresser, notamment le personnage de Kylo Ren. Du reste, c’est un bon divertissement visuellement magnifique

mercredi 11 décembre 2019


La Vérité

La Vérité (1960)

Un autre chef d’oeuvre de Clouzot. Une histoire d’amour, une Bardot déchirante et surtout un procès, celui de ceux qui, même infimement, ne correspondent pas à ce que la machine infernale de la société a décrété en être les clous, broyant la vérité pour la lui rendre acceptable.

lundi 9 décembre 2019


Calmos

Calmos (1976)

Un OFNI complètement hallucinant enchaînant les situations les plus folles et les fulgurances les plus délectables. Une démonstration par l’absurde de la futilité de la guerre des sexes et des mécanismes sociaux qui l’entretient, accompagné de dialogues et d’acteurs impeccables.

vendredi 6 décembre 2019


Les Valseuses

Les Valseuses (1974)

D’excellents acteurs. Une intrigue bien plus riche en propos que le suggère sa simple apparence. Des scènes et répliques cultes. Une réalisation très travaillée. Et surtout l’exploit de réussir à nous faire nous attacher à de tels personnages. Alors ?! On est pas bien là, hein ?!

mercredi 4 décembre 2019


Les Espions

Les Espions (1957)

Clouzot crée un climat de paranoïa absolu. Sans doute trop, tant l'intrigue en devient aussi confuse pour le spectateur que le protagoniste, et sans doute Clouzot lui-même vu la conclusion abrupte. Son immense talent de réalisateur offre toutefois de superbes scènes de tension.

lundi 2 décembre 2019


Le Retour du Jedi

Le Retour du Jedi (1983)

Ma 1ère vraie déception ciné. Entre le Palais de Jabba qui est la définition même du meublage et du chiant, les Ewoks qui étaient une belle métaphore mal exécutée et des héros d'entrée de jeu au bout de leur parcours, heureusement que l'arc Luke-Vador-Sidious, parfait, était là !

dimanche 1 décembre 2019


L'Empire contre-attaque

L'Empire contre-attaque (1980)

Lucas poursuit le développement de son univers, en renforce les enjeux par une ambiance plus sombre et nous offre un personnage, une bataille, un duel et un twist cultes. Kershner lui apporte son savoir technique pour gommer les rares défauts du précédent et atteindre le sommet.

dimanche 1 décembre 2019


La Guerre des étoiles

La Guerre des étoiles (1977)

Une invitation à l'exploration et à l'aventure sur fond de quête du héros teintée de récits mythologiques. L'histoire la plus simple du monde, exécutée à peu près parfaitement, où chaque nouveau personnage, décor, note de musique, bref élément est un appel à l'émerveillement.

dimanche 1 décembre 2019


Phantasm: Ravager

Phantasm: Ravager (2016)

Hartman n'a pas le talent de mise en scène de Coscarelli. Il réalise en plus ici le film le plus visuellement ambitieux de la saga avec le plus faible budget de son histoire. Néanmoins ce visuel cache un scénario bourré d'idées fascinantes offrant une touchante fin à la saga.

samedi 30 novembre 2019


Phantasm IV - Oblivion

Phantasm IV - Oblivion (1998)

La forte baisse de budget par rapport aux 2 précédents a forcé Coscarelli à se recentrer sur l'essentiel de sa saga. Il y délivre pour moi sa meilleure suite, ramenant Mike au 1er plan dans une magnifique introspection onirique et passéiste menant à une conclusion bouleversante.

samedi 30 novembre 2019


Phantasm III - Le seigneur de la mort

Phantasm III - Le seigneur de la mort (1994)

Lord of the Dead, c'est Phantasm II sans les limites à la con des producteurs, auquel Coscarelli fait ici un beau doigt d'honneur. Un actionner horrifique effréné, extrêmement fun et bourré d'idées qui retrouve l'essence de l'original et poursuit le développement de son univers.

samedi 30 novembre 2019


Phantasm II

Phantasm II (1988)

A cause des limites imposées par les producteurs, on perd beaucoup en onirisme, profondeur de scénario, et le remplacement de Baldwin par LeGros est une catastrophe. Reste un actionner horrifique qui profite de sa hausse de budget, grâce à la mise en scène efficace de Coscarelli.

samedi 30 novembre 2019


Phantasm

Phantasm (1979)

Un film peu commun, qui ne peut que diviser par son jusqu'au boutisme. Si vous avez la chance d'y adhérer totalement, c'est un chef d'oeuvre absolu, pur cauchemar de pellicule explorant sur une musique culte les luttes déchirantes d'un esprit détruit dans un univers inoubliable.

samedi 30 novembre 2019


Star Wars, épisode III - La Revanche des Sith

Star Wars, épisode III - La Revanche des Sith (2005)

Ou Catharsis : le film. Et le fait qu'elle soit là contribue grandement à ce que cet épisode se hisse parmi le sommet de la saga. Jamais un Star Wars n'aura été aussi implacable dans la tragédie, emportant le spectateur dans un tourbillon effréné de sabres, de sang et de larmes.

samedi 30 novembre 2019


Star Wars, épisode II - L'Attaque des clones

Star Wars, épisode II - L'Attaque des clones (2002)

Le moins bon de la Prélogie. Ne parvenant pas à reproduire le sentiment d'exaltation du I, faute d'un rythme plus maîtrisé au milieu d'un ton plus sérieux, le film est cela dit tout aussi sous estimé que L'Episode I pour les mêmes raisons et a là encore pas mal de grands moments.

samedi 30 novembre 2019


Star Wars, épisode I - La Menace fantôme

Star Wars, épisode I - La Menace fantôme (1999)

Malgré des défauts moins nombreux que prétendu, cet épisode, sans être le sommet de la saga, offre sans retenue son lot de personnages et morceaux de bravoures instantanément cultes et peut être bien la plus belle BO de Williams dans un voyage fun aussi exaltant que divertissant.

vendredi 29 novembre 2019


Ad Astra

Ad Astra (2019)

Gray touche le firmament avec cette odyssée spatiale, magnifique réflexion contemplative sur tout un tas de sujets s'embrasant dans un final très émouvant. Pitt sors parfaitement de sa zone de confort via un personnage fascinant et Tommy Lee Jones est bouleversant. Majestueux.

jeudi 21 novembre 2019


The Lost City of Z

The Lost City of Z (2016)

Après une 1ère grosse production mitigée, Gray met cette fois dans le mille avec une fiévreuse exploration de l'enfer vert et ses richesses, agrémentée d'une médiation de ses thèmes phares et de la passion d'un excellent Charlie Hunnam. Une touchante fresque d'une époque révolue.

jeudi 21 novembre 2019


J'accuse

J'accuse (2019)

Un je-ne-sais-trop-quoi manque au film pour qu'il dispose de la pleine ampleur qu'il méritait et a loupé de rien. Après plusieurs visionnages, je miserais plus sur sa fin, cohérente mais abrupte. Du reste, Polanski nous régale d'un film implacable porté par un excellent Dujardin.

jeudi 21 novembre 2019


La Prophétie de l'Horloge

La Prophétie de l'Horloge (2018)

Eli Roth s'essaie au fantastique jeune public. Sans être transcendant, c'est réussi, notamment dans sa réal où il apporte son expérience du film d'horreur et de très bons acteurs. Dommage que la 2ème moitié soit assez bancale, se perdant un peu dans certains clichés dispensables.

jeudi 21 novembre 2019


Trésor

Trésor (2009)

On aurait pu avoir un bon film s'il avait choisi entre comédie et drame au lieu d'y slalomer (et tourner en rond) sans vraiment s'y plonger. Le décès de Berri a clairement impacté le film (notamment au niveau des acteurs qui sont tous très éteints). Le chien est mignon au moins.

lundi 18 novembre 2019


Ensemble, c'est tout

Ensemble, c'est tout (2007)

Pour son "vrai" dernier film (étant décédé au début du tournage de Trésor), Berri délivre une touchante ode à la bienveillance collective, que le film montre mourante face à l'individualisme croissant de la société moderne, à travers une belle galerie de personnages attachants.

dimanche 17 novembre 2019


L'un reste... l'autre part

L'un reste... l'autre part (2005)

Berri a fait mieux, surtout côté réal où c'est le minimum syndical pour être effectif. Du reste, le film est bicéphale entre l'intrigue d'Arditi, amusante et touchante, et celle d'Auteuil, trop éparse et annihilant progressivement l'empathie envers son personnage pour émouvoir.

dimanche 17 novembre 2019


The Immigrant

The Immigrant (2013)

Coup de mou pour Gray ici. S'il prouve sans mal sa capacité à conserver sa patte dans un mode de production plus Hollywoodien, il se perd dans une intrigue prometteuse dont il connecte bizarrement les embranchements et fait des choix risqués qui se révèlent au final peu payants.

samedi 16 novembre 2019


Two Lovers

Two Lovers (2008)

Gray reste dans le sillage de ses premiers films, le monde criminel en moins. L’intrigue aurait sans doute gagné à être plus équilibrée entre les 2 femmes pour que l’impact émotionnel du dilemme soit absolu, bien que les thématiques qu’elle soulève soient très bien traitées.

vendredi 15 novembre 2019


La Nuit nous appartient

La Nuit nous appartient (2007)

Le sommet de la partie « indé » de la filmographie de James Gray, qui, avec d’excellents acteurs dont un Joaquin Phœnix parfait, nous offre un polar haletant et percutant, aux nombreuses scènes mémorables, sous fond de tragédie familiale, amoureuse et de conditionnement social.

jeudi 14 novembre 2019


Une femme de ménage

Une femme de ménage (2002)

Berri veut de l'intimiste en cette fin de carrière. Ici, à verser dedans à outrance, et n'étant pas aidé par une intrigue rebroussant chemin dès qu'elle commence à développer quoi que ce soit, le film devient ennuyeux, insignifiant et vain en tout point, en dépit de bons acteurs.

mercredi 13 novembre 2019


Good Boys

Good Boys (2019)

Plus "Pas Mal +" que "Très Bon". Le film a surtout pour lui, loin de sa partie comédie efficace mais sans éclat, un aspect dramatique très réussi. Il brille dans les tiraillements de ses attachants et bien interprétés protagonistes, et on se surprend même à le trouver émouvant.

mardi 12 novembre 2019


La Débandade

La Débandade (1999)

La 1ère partie est assez réussie et il y a des passages vraiment drôles (Chabat <3), mais on est à rien du ratage. La faute à une 2ème moitié qui tourne en rond et se perd en péripéties inutiles lourdes pour une résolution sortie du chapeau qui rend le propos confus voir douteux.

lundi 11 novembre 2019


Mazel Tov ou le Mariage

Mazel Tov ou le Mariage (1968)

Loin de son 1er coup de maître, ce 2ème film à tendance biographique de Berri est un ratage sur toute la ligne. L'intrigue ne parviens jamais à être intéressante tant elle ne développe rien, est très mal rythmée, a un protagoniste totalement antipathique et une finalité douteuse.

dimanche 10 novembre 2019


Lucie Aubrac

Lucie Aubrac (1997)

Berri fait une nouvelle fois preuve d'un soin de reconstitution impeccable et parviens sans peine à dresser un portrait crédible et non-manichéen au possible (pour un film exclusivement du point de vue des résistants) des événements, portés par un duo Auteuil / Bouquet touchant.

dimanche 10 novembre 2019


Germinal

Germinal (1993)

Berri a mis les moyens pour son adaptation : c'est en effet impeccable visuellement et dans sa mise en scène qui fait goûter au spectateur la dureté des conditions de l'époque. L'intérêt du film est par contre hétérogène selon ses éléments, et creux et grands moments s'alternent.

dimanche 10 novembre 2019


Uranus

Uranus (1990)

Film assez oublié de Berri et c'est dommage car c'est un de ses meilleurs. Armé d'un casting de titans aux performances magistrales, il tire à balles réelles au lendemain de la libération sur les hypocrisies, luttes de pouvoirs et la difficulté de se reconstruire d'un tel drame.

dimanche 10 novembre 2019


Manon des Sources

Manon des Sources (1986)

Dans le sillage du précédent, bénéficiant à peu près des mêmes forces. Un poil en dessous pour moi car là où l'autre se suffisait à lui-même et avait un propos extérieur propre, celui-ci reste toujours tributaire de son récit. Reste l'une des fins les plus déchirantes qui soit.

dimanche 10 novembre 2019


Jean de Florette

Jean de Florette (1986)

Berri livre avec cette 1ère partie de L'Eau des Collines son meilleur film, qui, au-delà de sa prenante histoire portée par un trio de tête au sommet et les sublimes paysages de Provence, deviens une étude fascinante de la cruauté du monde paysan français du "bon vieux temps".

dimanche 10 novembre 2019


Tchao Pantin

Tchao Pantin (1983)

Terrible film noir qui témoigne jusque dans son esthétique et à travers les rapprochements et ruptures de ses 3 protagonistes de l'horrible réalité de la violence mortelle et corruptrice du monde de la rue moderne. Le rôle de la vie de Coluche, tour à tour effrayant et déchirant.

dimanche 10 novembre 2019


Le Maître d'école

Le Maître d'école (1981)

Techniquement on est plus proche du "Pas Mal" que du "Très Bon". Mais malgré ses limites, le film a un Coluche tour à tour drôle et touchant dans son rôle, un aspect feel-good qui fonctionne parfaitement, il est sans prétention aucune, mignon tout plein et terriblement attachant.

dimanche 10 novembre 2019


Je vous aime

Je vous aime (1980)

Le casting 5 étoiles et "Dieu est un fumeur de gitanes" n'empêchent pas le film d'être un échec absolu tant en termes de développement scénaristique que de rythmique narrative. Ne rien raconter au final avec une fausse complexité et des personnages détestables, c'est très chiant.

dimanche 10 novembre 2019


Un moment d'égarement

Un moment d'égarement (1977)

Berri traite avec brio d'un sujet très épineux tout en faisant preuve de son refus habituel du manichéisme, tiraillant par ce biais et une très belle maîtrise de la tension dramatique son spectateur jusqu'à la toute fin, et même au-delà. Marielle et Lanoux y sont bouleversants.

dimanche 10 novembre 2019


La Première Fois

La Première Fois (1976)

Berri aborde ici la découverte de sa sexualité, de manière légère et amusante, sans jamais tomber dans la vulgarité, ni oublier les enjeux plus sérieux que soulève cette question pour un adolescent. Un film anecdotique dans sa filmographie, mais réussi et tout à fait appréciable.

dimanche 10 novembre 2019


Le Mâle du siècle

Le Mâle du siècle (1975)

Le mal aimé de la filmo de Berri est pourtant loin d'être son pire film. Certes il reste assez simpliste et le rendu final offre un objet bizarre. Pour autant le film se tiens à défaut d'être transcendant et possède des éléments suffisamment singuliers pour être intéressants ...

dimanche 10 novembre 2019


Sex-shop

Sex-shop (1972)

Marielle, très bon, et quelques gags réussis limitent quelque peu la casse, mais malheureusement ça vise globalement à côté à force de ne jamais vouloir trop se mouiller, l'intrigue partant donc dans tous les sens sans rien développer d'intéressant, devenant ainsi très ennuyeuse.

dimanche 10 novembre 2019


Le Cinéma de papa

Le Cinéma de papa (1971)

Le meilleur film biographique de Berri avec Le Vieil Homme et L'Enfant, car le plus personnel. Celui de la naissance de son amour pour le cinéma, qu'il célèbre dans sa mise en scène, assortie d'une touchante déclaration d'amour à son père sur fond de transmission générationnelle.

dimanche 10 novembre 2019


Le Pistonné

Le Pistonné (1970)

Ça se laisse regarder sans déplaisir ni (trop) d'ennui, mais ça tient au final plus de l'anecdote biographo-documentaliste sur ce qu'était le service militaire à l'aube de la guerre d'Algérie qu'autre chose, le film étant peu drôle ou dramatique et ses personnages assez effacés.

dimanche 10 novembre 2019


Le Vieil Homme et l'Enfant

Le Vieil Homme et l'Enfant (1967)

Avec un contexte pourtant grave, le film nous narre l'histoire tendre et touchante de la relation d'un vieil antisémite et de l'enfant juif qu'il héberge durant la guerre. Berri montre ainsi le quotidien de la France occupée, sans jamais tomber dans le manichéisme ou la facilité.

dimanche 10 novembre 2019


Cinquante nuances plus claires

Cinquante nuances plus claires (2018)

Bah alors ? Merde quoi, on avait une saga parfaite, tout cela pour finir sur un truc mollasson qui ne sers à rien, des acteurs qui en ont clairement plein le cul et pratiquement tout l'aspect involontairement comique des précédents qui fout le camp ... Ne reste donc qu'une purge.

samedi 9 novembre 2019


Cinquante nuances plus sombres

Cinquante nuances plus sombres (2017)

Nouveau chef d'oeuvre pour le genre du film de biatch que cette suite de la sommité qu'était le 1er volet, dont il garde tous les points forts. S'y ajoute la tentative d'un scénario, dont la gestion du rythme et des péripéties prouve tout le talent derrière cette brillante saga.

samedi 9 novembre 2019


Cinquante nuances de Grey

Cinquante nuances de Grey (2015)

Magnifique nanard aux sublimes acteurs rendant par leur jeu un hommage vibrant à la quiche lorraine, aux situations toutes plus improbables les unes que les autres à l'effet comique aussi involontaire que certain, et aux métaphores sexuelles et dialogues d'ores et déjà cultes.

samedi 9 novembre 2019


The Yards

The Yards (2000)

James Gray poursuit l'exploration des thématiques chères à son coeur dans un 2ème film qui, tout en conservant l'excellente direction d'acteurs et la mise en scène implacable de son premier opus, en développe d'autres angles dans un récit plus fourni, surprenant et mieux rythmé.

vendredi 8 novembre 2019


Little Odessa

Little Odessa (1994)

La plus simple des histoires, mais qui, portée par d'excellents acteurs, une musique discrète aux envolées mystiques du plus bel effet, et un réalisateur passionné par ce récit, constitue la très belle 1ère pierre d'une oeuvre à la cohérence thématique aussi implacable que rare.

vendredi 8 novembre 2019


La nuit des masques

La nuit des masques (1978)

Carpenter synthétise en Myers, à l'aide de choix de réal et montage astucieux, d'excellents acteurs et d'une BO magistrale, l'essence du mal véritable. Du genre de films implacables qui font acte de référence, car ils sont aussi efficaces dans leur forme que purs dans leur fond.

vendredi 1 novembre 2019


X-Men : L'Affrontement final

X-Men : L'Affrontement final (2006)

Pas la catastrophe décriée par tant. Ratner n'est clairement pas Singer et le film est loin d'embrasser son plein potentiel. Reste malgré tout des questionnements forts, des acteurs globalement investis, des moments marquants et surtout une magnifique BO sur les thèmes du Phénix.

vendredi 1 novembre 2019


X-Men 2

X-Men 2 (2003)

Singer améliore l'original sur tous les plans, offrant à la saga, par un excellent prolongement et développement de l'univers, des personnages et des thématiques qui enchaîne les morceaux de bravoure, la pleine ampleur qu'elle méritait. Un des meilleurs de la saga, et du genre.

vendredi 1 novembre 2019


X-Men

X-Men (2000)

S'il n'a pas l'ampleur de ses suites et a un peu vieilli sur la forme, celui qui a définitivement convaincu le cinéma du potentiel des super-héros reste un très bon film, toujours pertinent en termes de fond, aux personnages cultes parfaitement interprétés et passages mémorables.

lundi 28 octobre 2019


Fog

Fog (1980)

Carpenter nous offre un pur travail d'orfèvre en termes de réalisation, de montage, d'ambiance et de musique. Dommage que cette fois le rythme et les développements de l'intrigue, des personnages et des thématiques ne suivent pas, car le film s'y tasse là où il aurait pu briller.

lundi 28 octobre 2019


Dumbo

Dumbo (2019)

Oui, il y a des défauts. Mais ce n'est pas parce qu'il n'est plus à son sommet que Burton est mort pour autant. En témoigne un film tout en émotion qui une fois l'aspect remake expédié deviens une démonstration critique de tout ce qui ne va plus dans le Disney vorace des 2010's.

dimanche 27 octobre 2019


Matthias & Maxime

Matthias & Maxime (2019)

A trop tourner autour du pot et imposer des thématiques au forceps, Dolan passe grandement à côté de son sujet, malgré une très belle scène.

dimanche 20 octobre 2019


Ma vie avec John F. Donovan

Ma vie avec John F. Donovan (2018)

Dolan a eu beaucoup de mal à le monter et cela se sent ci et là. Reste une belle histoire dont on retiendra la prestation de Jacob Tremblay.

samedi 19 octobre 2019


Les Bronzés 3 : Amis pour la vie

Les Bronzés 3 : Amis pour la vie (2006)

Le 1er tiers, celui des retrouvailles fonctionne plutôt bien. Hélas, le film n’ayant rien de plus à raconter ensuite, tout s’effondre ...

jeudi 17 octobre 2019


13 Reasons Why

13 Reasons Why (2017)

La Saison 1 est un petit chef d'oeuvre sur le mal-être des rapports à l'époque du tout connecté 2010's. Les 2 et 3, plus convenues, prolongent cette fresque nuancée avec l'audace d'en changer la forme, conclue juste à temps par la 4, plus proche du long épilogue que de la saison.

samedi 14 septembre 2019


Le Dîner de cons

Le Dîner de cons (1998)

L'Everest de Villeret, de Lhermitte, de Veber et peut être bien du cinéma comique français. Il en a en tout cas une belle tête de vainqueur.

samedi 14 septembre 2019


Les Bronzés font du ski

Les Bronzés font du ski (1979)

Gardant les forces du 1° en se mettant plus à hauteur de personnage, il lamine son aîné par une avalanche de gags et scènes vraiment cultes.

samedi 14 septembre 2019


Microbe et Gasoil

Microbe et Gasoil (2015)

Mon Gondry préféré. Sa patte sans raté au service de l'improbable amitié de ces marginaux, dans tout ce qu'elle a de pur, drôle et tragique.

dimanche 25 août 2019


John Wick : Parabellum

John Wick : Parabellum (2019)

Les forces & faiblesses sont ici plus marquées, avec un déluge d'action fou (bel hommage au Jeu de La Mort) pour un scénar tournant en rond.

samedi 24 août 2019


John Wick 2

John Wick 2 (2017)

Aussi bon que l'original, en en développant l'univers et s'offrant de purs délires d'actions foufou comme ce bel hommage à Opération Dragon.

samedi 24 août 2019


John Wick

John Wick (2014)

Ou de l'importance du respect à adresser aux animaux domestiques. Avec Keanu dans son meilleur rôle depuis Neo et une belle réal esthétisée.

samedi 24 août 2019


Le Mystère Picasso

Le Mystère Picasso (1956)

Film expérimental cherchant à décortiquer le processus créatif. Fascinant, même si les limites de l’exercice arrivent sur le dernier tiers.

vendredi 16 août 2019


American Horror Story

American Horror Story (2011)

Le concept rend les saisons inégales mais la série reste solide, avec un style propre fort qui ose prendre des risques généralement payants.

jeudi 15 août 2019


Un flic

Un flic (1972)

Passé la belle photographie et scène d'intro, Melville clôt tristement sa carrière sur un ratage absolu digne d'une mauvaise parodie amateur

jeudi 15 août 2019


Le Cercle rouge

Le Cercle rouge (1970)

Des acteurs au sommet et une réal millimétrée pour un propos intéressant et une tension bien palpable. La quintessence du style Melvillien.

jeudi 15 août 2019


L'Armée des ombres

L'Armée des ombres (1969)

Grand film sur la condition de résistant nous offrant le même horizon qu’eux avec musique, esthétique et acteurs sublimes. Très poignant.

dimanche 11 août 2019


Le Samouraï

Le Samouraï (1967)

Melville invente la saga Hitman avec 33 ans d’avance, une esthétique sublime, Delon à son meilleur et un propos touchant sur la solitude.

dimanche 11 août 2019


Le Deuxième Souffle

Le Deuxième Souffle (1966)

Dans la lignée des films noir de Melville, mettant bien à profit sa durée étendue pour sublimer davantage son ambiance et ses personnages.

mercredi 7 août 2019


L'Aîné des Ferchaux

L'Aîné des Ferchaux (1963)

Le duo Belmondo-Vanel sauve in-extremis le film du ratage, plombé par un scénario foutraque de plus en plus essoufflé à mesure qu’il avance.

mardi 6 août 2019


Le Doulos

Le Doulos (1962)

Melville perfectionne sa maitrise du film noir par une belle intrigue sur la loyauté et un beau travail sur le montage et ce qu’il permet.

mardi 6 août 2019


Léon Morin, prêtre

Léon Morin, prêtre (1961)

La 1ère moitié est superbe mais une fois l’enjeu le plus intéressant résolu le film tombe dans un gentil ennui qui n’apporte pas grand chose

mardi 6 août 2019


Deux hommes dans Manhattan

Deux hommes dans Manhattan (1959)

L’intrigue vire au prétexte pour une virée nocturne dans NY et la fin est peu cohérente avec l’avancée du reste. Moyennement convainquant.

mardi 6 août 2019


Bob le flambeur

Bob le flambeur (1956)

Melville trouve enfin son genre de prédilection, dans son 1er film noir, belle histoire de braquage et d’addiction aux dialogues savoureux.

mardi 6 août 2019


Les Diaboliques

Les Diaboliques (1955)

Grand thriller qui aligne 2 actrices fabuleuses, twists & pics de tensions à faire pâlir Hitchcock sur fond de morbide et condition féminine

mardi 6 août 2019


Quand tu liras cette lettre

Quand tu liras cette lettre (1953)

Melville disait avoir ruiné un beau script. Je pense plutôt qu'il a fait son possible avec une histoire très insultante pour ses personnages

samedi 3 août 2019


Les Enfants terribles

Les Enfants terribles (1950)

Melville le réaliste silencieux qui adapte Cocteau l'exubérant oniriste, ici producteur, pas étonnant que le film ne fonctionne qu'à moitié.

samedi 3 août 2019


Le Silence de la mer

Le Silence de la mer (1949)

L'idée phare du film est parfaitement développée et exécutée. Dommage donc qu'il s'y limite et refuse d'arpenter les chemins qu'elle révèle.

samedi 3 août 2019


Le Convoi de la peur

Le Convoi de la peur (1977)

Mauvais remake et mauvais film ne sachant pas où aller et négligeant comme rarement ses personnages. C'est joli, mais c'est vraiment tout !

samedi 3 août 2019


Le Salaire de la peur

Le Salaire de la peur (1953)

Le début est un peu lent. La fin est étrange. Reste un sommet de tension continuelle et insoutenable que l'on vit pendant 1h40. Inoubliable.

samedi 3 août 2019


Miquette et sa mère

Miquette et sa mère (1950)

Une histoire assez plate qui se suit sans déplaisir mais sans grand entrain non plus, sauvée par des acteurs en forme. Le moins bon Clouzot.

samedi 3 août 2019


Manon

Manon (1949)

Le film dispose de vraies fulgurances côté mise en scène, mais son tâtonnement perpétuel sur la direction à prendre le rend assez bancal.

mardi 30 juillet 2019


Quai des Orfèvres

Quai des Orfèvres (1947)

C'est très dommage, cette fin ultra facile sortie du chapeau qui ternit le propos. Sans elle, on tenait un chef d'oeuvre sur la culpabilité.

mardi 30 juillet 2019


Le Corbeau

Le Corbeau (1943)

Immense film noir qui, outre sa parabole sur Vichy, dresse surtout un triste constat sur la nécessité de l'hypocrisie dans la paix sociale.

mardi 30 juillet 2019


L'assassin habite au… 21

L'assassin habite au… 21 (1942)

Une intrigue très bien ficelée nantie de rebondissements géniaux. Une réalisation aussi léchée qu'inventive. Une ambiance parfaite. Un Fresnay impérial et une Delair adorable au service de délicieux dialogues. 1er film (et déjà chef d'œuvre) de Clouzot. Implacable dans son genre.

mardi 30 juillet 2019


Palais royal !

Palais royal ! (2005)

Délicieuse satyre sur les mécaniques des hautes sphères du pouvoir et de l'arme à double tranchant médiatique menée par une Lemercier au top

vendredi 26 juillet 2019


Les Bronzés

Les Bronzés (1978)

La structure éclatée du film et l'aspect quasi-documentaire de la réal applanit tout, et surtout l'humour. De rares fulgurances malgré tout.

jeudi 25 juillet 2019


Nicky Larson et le parfum de Cupidon

Nicky Larson et le parfum de Cupidon (2018)

C'est bien foutu, il y a de belles idées, un hommage réussi, et surtout c'est (vraiment) drôle ! Une bonne surprise, totalement inattendue.

jeudi 25 juillet 2019


Le Retour de Mary Poppins

Le Retour de Mary Poppins (2018)

Des airs moins cultes mais une suite qui trouve le dosage entre hommage à l'original et identité propre via le gap technique les séparant.

jeudi 25 juillet 2019


Mary Poppins

Mary Poppins (1964)

A mesure que le temps fait vieillir sa forme, la magie de ce tableau musical aux nombreux airs cultes n’en sort que renforcée. Intemporel.

jeudi 25 juillet 2019


Rémi sans famille

Rémi sans famille (2018)

Le drame fataliste vire au conte initiatique. Si l'animé reste plus riche et marquant, il demeure un beau film à l'émotion vive, visuellement très soigné, musicalement enchanteur, avec les belles performances de Maleaume Paquin et Daniel Auteuil dans l'un de ses plus beaux rôles.

jeudi 25 juillet 2019


Dilili à Paris

Dilili à Paris (2018)

Des bonnes intentions mais un résultat très moche et cruellement artificiel. A vouloir tout mélanger, rien ne ressort et tout deviens fade.

jeudi 25 juillet 2019


Astérix - Le Secret de la potion magique

Astérix - Le Secret de la potion magique (2018)

Surprenant, osé et pleins d'idées. Un poil moins parfaitement exécuté que le précédent, mais fondamentalement tout aussi réjouissant.

jeudi 25 juillet 2019


Astérix : Le Domaine des dieux

Astérix : Le Domaine des dieux (2014)

Le meilleur de la saga animée assaisonnée d'un peu de Kaamelott pour une potion amusante, fine, belle, pétillante, riche et délicieuse.

jeudi 25 juillet 2019


Astérix et les Vikings

Astérix et les Vikings (2006)

Mélange un peu bâtard entre Disney et Astérix, ce bel ultime opus 2D est toutefois l'occasion d'une aventure sympathique et personnelle.

jeudi 25 juillet 2019


Astérix et les Indiens

Astérix et les Indiens (1994)

Mal animé et surtout mal scénarisé, un ratage qui n'est "sauvé" que par les séquences d'instants suspendus dans le temps avec les Indiens.

jeudi 25 juillet 2019


Astérix et le Coup du menhir

Astérix et le Coup du menhir (1989)

Délicieuse fable psychédélique à l'ambiance sombre et marquante qui n'en oublie pour autant pas l'esprit habituel de la saga et son humour.

jeudi 25 juillet 2019


Astérix chez les Bretons

Astérix chez les Bretons (1986)

Une adaptation qui noie un peu ses fulgurances sous l'automatisme de son application de la formule Astérix. Efficace, mais sans passion.

jeudi 25 juillet 2019


Astérix et la Surprise de César

Astérix et la Surprise de César (1985)

Sympathique épisode qui malgré quelques loupés d'adaptation sert un beau spectacle qui fait la part belle à l'aventure et ses enjeux.

jeudi 25 juillet 2019


Les 12 travaux d'Astérix

Les 12 travaux d'Astérix (1976)

Les auteurs mènent la saga à son sommet à travers un déluge de scènes toutes plus cultes, inventives et hilarantes les unes que les autres.

jeudi 25 juillet 2019


Astérix et Cléopâtre

Astérix et Cléopâtre (1968)

Les auteurs de la BD reprennent la saga pour un film décapant en termes d'humour et de rythme, sublimé par des numéros musicaux mémorables.

jeudi 25 juillet 2019


Astérix le Gaulois

Astérix le Gaulois (1967)

Une introduction trop scolaire du personnage et de son univers aux soubresauts toutefois suffisants pour tromper le gentil ennui du tout.

jeudi 25 juillet 2019


Retour vers le futur III

Retour vers le futur III (1990)

Peut être le plus classique, mais assurément le plus drôle et touchant des 3. Avec en prime un bel hommage aux westerns et une fin parfaite.

jeudi 25 juillet 2019


Retour vers le futur II

Retour vers le futur II (1989)

En plus de réitérer parfaitement l'exploit du 1°, cette suite se paie même le luxe d'un délicieux jeu de mise en abîme de ce dernier. Culte.

jeudi 25 juillet 2019


Retour vers le futur

Retour vers le futur (1985)

Que dire qui ne l'a déjà été ? Son statut culte à propos d'à peu près tout ce qui le compose est mérité et il n'a pas pas pris une ride ...

mardi 23 juillet 2019


Toto le héros

Toto le héros (1991)

Chef d'oeuvre illustrant par une foule d'idées et Michel Bouquet au sommet les ravages du temps, de l'amour, de la jalousie et de l'orgueil.

mardi 23 juillet 2019


Le Daim

Le Daim (2019)

Film de malade sublimé par un Dujardin transcendé où Dupieux, cette fois davantage centré sur ses personnages que l’absurde, gagne encore en drôlerie, force de propos et même parfois émotion dans cette farce tragique sur la passion, l’aliénation, la création et la transmission.

dimanche 21 juillet 2019


Au poste !

Au poste ! (2018)

Dans ce qui est sans doute son film le plus « Blier-ien », Dupieux, aidé d’un excellent casting, aligne sans interruption une foultitude d’idées absurdes, sans forcément y dessiner un propos global mais en en tirant systématiquement quelque chose de très intéressant et/ou marrant

dimanche 21 juillet 2019


Réalité

Réalité (2014)

Dupieux, soit j’aime, soit j’aime pas. Réalité c’est pareil mais en même temps : j’adore dès qu’il décortique le processus créatif avec Chabat et une foule d’idées et je déteste quand il délaisse ce propos fascinant pour les effets de manches creux, prétentieux et vains du reste.

dimanche 21 juillet 2019


Wrong Cops

Wrong Cops (2013)

Le même souci que Wrong. Formellement parlant c’est d’ailleurs pire, ne cherchant même plus à avoir des idées visuelles. Mais il est aussi plus court et de rares passages sont vaguement amusants. Plus digeste donc, mais un ratage de plus dans cette période américaine si adulée.

dimanche 21 juillet 2019


Wrong

Wrong (2012)

Parvenir à articuler un propos en usant de l’absurde est remarquable. Mais ce dernier peut être aussi appréciable dans un but purement expérimental pour peu que ce soit amusant ou fascinant et non, comme ici, un gadget stylistique caution de justification absolue. Vain et creux.

dimanche 21 juillet 2019


Rubber

Rubber (2010)

Suivre l’histoire d’un pneu télékinétique serial killer amoureux garantissait un minimum d’audace, de singularité et de divertissement. C’est le cas, malgré quelques longueurs. S’y ajoute du méta, assez savoureux sur le public et les personnages, plus casse-gueule sur l’absurde.

dimanche 21 juillet 2019


Steak

Steak (2007)

Tour à tour drôle et effrayant, où l’absurde est mis au service d’une pertinente critique sociale sur la mode et ses dérives. Si ça ne fait pas toujours mouche, notamment la fin, précipitée et facile, on reste sur du Dupieux en forme qui a su adapter Eric et Ramzy à son univers.

dimanche 21 juillet 2019


Nonfilm

Nonfilm (2002)

Ça a beau faire passer 45 minutes pour une éternité et suinter à chaque instant la suffisance du mec qui se croit génial à faire n’importe quoi, le non-film promis par le titre est bien là. Avec non-mise en scène, non-jeu, non-développement, non-consistance et surtout non-intérêt

dimanche 21 juillet 2019