Jamais vu un mec insister autant pour qu'on porte ses lunettes.

Le petit Michael a récemment reçu une petite ambulance dans sa collection de voitures miniatures. Du coup ça fait: VROOM! PAF! PIN-PON PIN-PON! BOOM! Comment peut-on prendre du plaisir à regarder un enfant faire des collisions avec ses petites voitures pendant 2h? Ça m'échappe.

Un film qui traite et questionne avec beaucoup d'humour notre rapport au corps, de la décrépitude de celui-ci mais aussi de notre société. Tout fonctionne dans le film, notamment l'interaction entre les personnages. Peut-être le meilleur Dupieux avec "Au poste".

Encore un film qui respire l'amour du cinéma. Hazanavicius est un véritable cinéaste qui est parvenu à marquer de son emprunte ce remake et de le rendre même supérieur à l'original. Le film est généreux, superbement réalisé et c'est une comédie. Vive Michel et le cinéma français!

1h48 à attendre que ça finisse. Oui, Miller fait appel à la mythologie, constructrice de notre imaginaire narratif. Toutefois, les mythes classiques demeurent plus palpitants que le film de Miller. Cette intellectualisation des éléments narratifs m'a agacé, mais surtout ennuyé.

Une satire absolument jouissive et subversive, nous faisant vivre une foule d'émotions. Le film assouvit nos fantasmes en punissant les personnages les plus répugnants, leur déversant à la gueule le venin d'une société blessée et en perdition. Comme ça fait du bien, une perle !

Du moment qu'on est en désaccord avec le principe du film qui affirme que les élites politiques sont des progressistes, anti-racistes, pro-véganes, féministes et conscients du réchauffement climatique, tout s'écroule ! Quelques bonnes idées, mais une déception dans l'ensemble.

Quand la caricature devient la caricature assumée d'elle-même. Bedos se plante totalement en nous fournissant sa vision de deux époques, de deux mondes qui cohabitent dans l'unique but de miner celui qu'il exècre. Plus qu'une déception, une manipulation dégoutante.

Un film d'une brutalité totalement jouissive qui raconte l'histoire d'un homme doté d'une détermination implacable. Vince Vaughn est comme une comète enflammée qui raye tout à son passage et glace le sang.

Tout idéaliste qu'on soit, le pouvoir et les institutions nous pourrissent. Un film qui fait écho à nos systèmes politiques actuels. Une très belle surprise.

Un film qui parle d'une jeunesse bercée d'illusions rêvant de fuir la société capitaliste mais sans se confronter à elle. Et oui c'est à l'état de nature qu'ils réaliseront que l'individualisme et le libéralisme priment. Je ne m'attendais pas à cela en visionnant le film.

Un film où l'horreur est au service d'un drame dans lequel des traumatismes passés ressurgissent dans une période charnière de la vie d'une mère et de sa fille. J'ai rarement vu un film qui aborde la peur d'abandon. Comme si le film était un penchant sombre de mon voisin Totoro.

84 minutes pendant lesquelles il m'a été impossible de suspendre volontairement mon incrédulité tant les décisions des personnages m'ont fait enrager. Le crocodile et le chien sont de loin plus intelligents que les humains. Un film qui défend peut-être la supériorité animal. :)

Un reflet triste et pourtant si évocateur de nos sociétés modernes génératrices de solitude et de désespoir. Que ce soit la télévision ou internet, la technologie nous avale pour combler nos manques et soigner nos blessures. Quelques défauts ici et là. La fin est décevante.

Quelle claque ! Le film bascule dans l'horreur avec un naturel et une virtuosité absolument remarquable, La narration toute en subtilité, nous fait prendre conscience d'une réalité qu'on refuse de voir, comme la juge au début du film, et pourtant aucun doute n'était possible.

Un film sur la guerre qui ressemble plus à un film d'horreur. Pas de fioritures, le film nous plonge dans le vif tout en maintenant une tension permanente. Chaque événement amène son lot de drame et s'enchaîne avec des scènes à le fois violentes et touchantes. Une claque.

Une bonne idée ne fait pas un bon film. Voilà comme ça c'est dit ! Les acteurs sont pitoyables et incarnent des personnages caricaturaux et sans envergures, ils se ressemblent même tous. Les dialogues sont insipides. Pas d'exploitation sérieuse de l'idée, 1h30 de tirage de corde.

Cinématographiquement c'est très propre. Le film use du suspens avec parcimonie. J'ai commencé à aimer mais le final est grotesque et moralisateur. Tout ce que je déteste chez cette jeunesse de première classe écolo-bourgeoise et soi-disant clairvoyante. Du gâchis, c'est dommage.

Une famille comme le microcosme d'une société aimante et solidaire. Car comme nous le dit Hobbes : "à l'état social, l'homme est un Dieu pour l'homme". Et si Hobbes oublie la femme, le film lui ne l'oublie pas ! Ce film sonne comme une note d'espoir absolument réjouissante.

Un film d'une beauté enchanteresse dans un monde désenchanté, car l'émerveillement est un échappatoire nécessaire face à l'abominable et hostile cruauté du fascisme. Un des films les plus émouvants qu'il m'ait été donné de voir. Un chef d'oeuvre tout simplement.

Une réalité sociale déroutante qui nous expose avec brio les intrications des différents champs sociaux soumis au dictat d'un néolibéralisme et d'un capitalisme mortifères. Une solution : "C'est elle que l'on matraque, que l'on poursuit que l'on traque, c'est elle qui se soulève"

Ce doc nous aspire immédiatement par son histoire absolument rocambolesque pour nous conduire finalement sur un terrain inattendu et complètement passionnant. Un pied de nez du social sur le biologique ! Magnifique !

Comme les parents du protagoniste, nous sommes spectateurs de deux visions idéalistes prétendument opposées mais qui se rejoignent. S'il y a quelques bonnes idées, le film ne fait que survoler la question identitaire. Discours élitiste et trop naïf, mais Obama approuve ce film !

Ce n'est pas un film qu'on pitch, c'est un film qu'on regarde et qu'on admire, point ! Sans doute un des plus grands films du XXIème siècle. Et si ce siècle est encore loin d'être fini ou qu'il dure 150 ans, j'en mettrais ma main à couper ou au feu comme le dit si bien Raphael.

Un film de vampire prétendument ancré dans le réel pour nous dépeindre une réalité sociale du Queens peu réjouissante et légèrement caricaturale. La mise-en-scène minimaliste nous plonge dans l'esprit perturbé du protagoniste, mais échoue à nous maintenir dans ce récit si vague.

Un véritable thriller social qui nous dresse un portrait universel des relations humaines dans lequel chaque personne cherche à réduire son impact sur un conflit dont ils sont tous en partie responsables. Comme dans la vie tiens... Le meilleur film de cette décennie pour moi.

Un film qui transpire l'amour du cinéma. Tarantino nous plonge et nous fait voyager dans un Hollywood idyllique qu'on ne souhaite plus quitter. Quentin s'en remettra pas, l'occasion pour lui grâce au cinéma de nous concocter sa vengeance et élever ses héros que sont les acteurs.

Qui sait mieux raconter par les images que Terrence Malick ? Des images et de la poésie : du cinéma en somme. Et bon sang que ça fait plaisir de se laisser emporter par cette envolée lyrique où l'homme et la nature sont en symbiose. Un film sur les convictions et sur l'essentiel.

L'histoire d'un personnage qui tente en vain de sauver les vestiges de son monde. L'occasion, une fois de plus, pour Eastwood de clamer sa verve réactionnaire et conservatrice.

À l'ère des réseaux sociaux et de la télé-réalité, ce film prend davantage d'ampleur, car Andy Kaufmann est sans le doute le premier des trolls. Un film qui bouscule le spectateur sur son rapport aux médias, à la télévision et au monde du divertissement. Du pur bonheur !

Une vision étriquée de la lutte des classes, mais sans classes sociales, fallait le faire ! En réalité, une vision simpliste et nihiliste de l'humanité servant de prétexte à une violence nauséabonde.

Un film qui démarre trop lentement, mais qui monte progressivement en puissance. La mise en scène chaotique nous aide à plonger dans la tête (et aussi dans le côlon) perturbée et névrosée du personnage principal incarné par un Sandler candide et totalement détestable.

Du saupoudrage de pop culture pour masquer une aventure relativement vide de sens, très peu captivante et sans intérêt. Si Spielberg sauve l'ensemble par sa technique, un film moyen, maigre et mou, pour le plaisir de finir sur 3 "m".