Captain Watch

Malheureusement, pas encore

Et comme le seul moyen d’y mettre un terme définitif est de rendre les films et les séries accessibles au plus grand nombre, la guerre n’est pas encore gagnée…

On pourrait même se demander si ce n’est pas utopiste d’y croire ! 🤔

La réponse est non ! Non, ce n’est pas utopiste. Vous voulez un exemple criant ?

La musique !

Qui, de nos jours, pirate encore de la musique ? Alors si la filière de la musique nous a prouvé que c’est possible, oui nous pouvons y croire et même plus, nous pouvons y arriver !

Et comme pour la musique, ou même n’importe quelle autre forme de culture d’ailleurs, c’est une révolution technologique qui a contribué à l’évolution de la filière des films et des séries. Cette révolution n’est autre qu’internet !

💥 Internet a donc été l’étincelle qui a permis d’offrir, massivement et au plus grand nombre, les films et les séries.

Seulement, depuis son apparition, le Cartel des majors a toujours, tout fait pour garder le pouvoir et le contrôle en empêchant la diffusion libre et accessible des films et des séries.

Les moments clés de l’histoire du piratage selon Captain Watch !

Alors, en réponse à cette privation de liberté, il y a eu l’apparition de MegaUpload.

Et tout comme nous n’aurions certainement jamais eu Spotify sans Napster, nous n’aurions sûrement jamais eu Netflix sans MegaUpload.

Alors que l’on tente de nous faire croire que l’effondrement du piratage est le fruit d’une politique répressive, c’est bien grâce à des services tels que Spotify (pour la musique) et Netflix (pour les films et les séries) que le besoin ou la nécessité de « pirater » a été considérablement réduit.

Comme cela a été le cas pour la musique, on pourrait donc penser que le problème est en passe d’être réglé et ce, de manière définitive.

Seulement, contraint d’accepter l’arrivée des plateformes (Direct Vidéo / Streaming), le Cartel n’en a pas moins voulu garder le contrôle.

En effet, sa nouvelle stratégie est d’enfermer les films et les séries sur ces plateformes pour les réserver aux plus riches.

Et cette nouvelle stratégie a été mise en évidence quand Disney a annoncé qu’elle retirait l’ensemble de son catalogue à la société Netflix.

Du coup, cela va avoir pour conséquence d’amplifier et de généraliser un phénomène déjà existant : celui des exclusivités.

Et oui, les exclusivités constituent l’atout différenciant entre les différentes plateformes.

Donc, pour avoir le droit de regarder légalement telle ou telle production, il faudra s’abonner à plusieurs plateformes.

Mais qui va avoir les moyens financiers de s’abonner à 6, 7 voire 10 services de Vidéos Directes type Netflix ?

Alors selon vous, que va-t-il se produire à nouveau ? A quoi va encore mener cette « privatisation » ?

Oui… au piratage !

Posons-nous alors la seule bonne question :

Qui est le vrai pirate ?

Celui qui résiste et qui se bat pour une accessibilité pour tous ?

Ou celui qui ne cesse de trouver de nouvelles manœuvres pour accroître son profit ?

En tout cas, ces nouvelles « contre-attaques » du Cartel risquent une nouvelle fois de pousser au piratage. Donc, rien de productif avec de tels agissements.

Pour comprendre ce qui semble contreproductif, intéressons-nous, une fois encore, à ce qui s’est passé dans le secteur de la musique.

Ce n’est pas tant le piratage qui était redouté mais simplement l’évolution du marché. Effectivement, cela a conduit à un rééquilibre entre l’offre et la demande tout en divisant par deux le chiffre d’affaires total de ce marché…

Pour autant, est-ce que l’industrie de la musique est morte ? Bien sûr que non !

Et qui peut continuer de vivre en divisant par deux son niveau de vie ? Un Cartel, bien sûr !

On comprendra donc facilement que le cartel des films et des séries retarde donc l’inéluctable pour préserver sa rente le plus longtemps possible.

Mais c’est déjà écrit… l’Histoire ne fait que se répéter et, tout comme pour la musique le piratage des films et des séries finira par disparaître.