Faire un classement des films de la série Godzilla n'est pas une chose aisée. En plus de 60 ans d'existence et une trentaine de films, le Roi des Monstres a connu tous les honneurs et tous les outrages… Avant de se lancer dans le visionnage d'un film de la série, il y a deux choses à savoir. La première, c'est qu'on n’est pas dans la même échelle de budget que les blockbusters Hollywoodiens. En effet, si en 1998, le gros iguane mutant de Roland Emmerich étaient entièrement en image de synthèse, il faudra attendre 2016 et Shin Godzilla pour avoir le premier Godzilla japonais convaincant en CGI. La seconde, c'est que la franchise Godzilla est avant tout une série, une série avec une continuité toute pétée, mais une série tout de même. Tous les films sont remplis de références aux épisodes précédents, et tous sont au minimum la suite directe du Godzilla original d'Ishiro Honda (à l’exception de Shin Godzilla qui est le seul vrai reboot de la franchise). Dès lors, la meilleure façon de se lancer dans un Godzillathon n'est pas de regarder les films du pire au meilleur (ou l'inverse si vous êtes maso) mais dans l'ordre chronologique. Pour se repérer dans tout ce bordel, il est important de distinguer les trois grandes périodes de la franchises : - La période Shōwa (1954–1975) : rompant très vite avec le ton très sombre du premier volet, cette période est surtout composée de films d'aventure ou de science fiction aux intrigues de séries B (voir Z) dans les îles du Pacifique, des bases secrètes, voir carrément d'autres planètes. Sur la fin, la franchise s'oriente vers un public plus enfantin et Godzilla finira même par devenir une sorte de super héros. - La période Heisei (1984–1995) : à l'occasion des 30 ans du Roi des monstres, la Toho relance la franchise, mais fini les conneries : les excentricités de la périodes précédentes sont bazardées et le premier film de l'ère Heisei se raccorde directement au Godzilla original de Ishiro Honda. Certes, on revient très vite vers des intrigues de série B (surtout avec le magnifique Godzilla vs. King Ghidorah de 1991 qui est borderline nanard) mais désormais, Godzilla est devenu une icône incontournable de la pop culture japonaise, et il doit être traité en conséquence. - La période Millénium (1999–2004) : avec le remake américain de 1998, Godzilla est désormais une icône mondiale. Le souci, c'est que le gros iguane mutant de tonton Emmerich n'a pas vraiment plus aux fans. Ainsi, en quittant Tokyo, Godzilla perd son souffle atomique et n'est plus vraiment le monstre indestructible de la franchise japonaise. Pour laver l'affront, la Toho relancera la franchise Godzilla avec la série millenium qui s'achèvera avec Godzilla Final Wars, célèbrant les 50 ans du Roi des Monstres. Enfin, il y a les remakes américains qui sont plus ou moins en dehors du canon de la franchise japonaise, même s'ils essaient eux aussi de s'inscrire à la suite du Godzilla de 1954.
Note de Julien Pavageau : J'adore
Note de Julien Pavageau : J'aime beaucoup
Note de Julien Pavageau : J'adore
Note de Julien Pavageau : J'aime beaucoup
Note de Julien Pavageau : J'aime beaucoup
Note de Julien Pavageau : J'aime beaucoup
Note de Julien Pavageau : J'aime beaucoup
Note de Julien Pavageau : J'aime beaucoup
Note de Julien Pavageau : J'aime beaucoup
Note de Julien Pavageau : J'aime beaucoup
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime beaucoup
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime pas
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
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Note de Julien Pavageau : J'aime un peu
Note de Julien Pavageau : J'aime pas
Note de Julien Pavageau : J'aime pas
Note de Julien Pavageau : J'aime pas
Note de Julien Pavageau : J'aime pas