Pour résumer ce film, prenons cette citation :
"L'amour ne se manifeste pas par le désir de faire l'amour (ce désir s'applique à une innombrable multitude de femmes) mais par le désir du sommeil partagé (ce désir-là ne concerne qu'une seule femme)." Milan Kundera
Snyder a souffert et son cinéma n'en est pas en reste. Tout ce qui touche à la paternité est d'une sincère sans nom. Ce film est un tournant dans son cinéma. Et il a beau avoir des devants de blockbusters, il s'inscrit dans un cinéma d'auteur profondément personnel.
Si je devais ne le décrire qu'en un mot, "fugace". Dans ce film, le fond et la forme se mélangent assez étrangement ce qui lui donne une certaine profondeur tout en ne donnant l'impression que de l’effleurer. On flotte alors sur cet amour qu'on aimerait voir se prolonger.
Une magnifique ode à la vie au travers de l'appel de la mort et de l'errance, le tout dans un parallèle entre la fiction et le réel qui nous laisse perplexes.
En plus du premier opus qui est assez loin du mythe, celui-ci part dans une liberté des plus totales, à ses risques et périlles. Avec ça, il vogue sur la vague engendrer par 300 qui n'apporte rien. En soi, un film sympa mais oubliable.
Au travers de ce film, JJ nous dit "On n'a pas été à la hauteur ? Bah tant pis, ça sert à rien de s'excuser mais on a fait ce qu'on a pu et on l'assume", le tout dans un métrage très rapide, ce qui peut plaire à certains tout comme en rebuter d'autres.